Charles, Pierre Gaslonde

1812 - 1886

Informations générales
  • Né le 13 mars 1812 à Avranches (Manche - France)
  • Décédé le 3 août 1886 à Bricquebec (Manche - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Manche
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Manche
Groupe
Droite
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Manche
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Manche
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Manche
Groupe
Union des Droites

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848, 1849 et 1871, et député de 1876 à 1881, né à Avranches (Manche) le 13 mars 1812, mort à Bricquebec (Manche) le 3 août 1886, fils d'un receveur des douanes à Granville, il se fit recevoir avocat puis docteur en droit à la faculté de Paris, et obtint, en 1841, le titre de professeur de droit français à la faculté de Dijon.

Le 23 avril 1848, il fut élu représentant de la Manche à l'Assemblée constituante, le 13e sur 15 par 51,500 voix. Conservateur orléaniste, il s'abstint dans le scrutin pour le bannissement de la famille d'Orléans, et vota:

- pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs.

Il faisait partie du comité des finances.

Réélu, le 13 mai 1849, dans le même département à la Législative, le 5e sur 13, avec 69,369 voix sur 94,481 votants et 163,192 inscrits, il donna quelques jours après sa démission de professeur de droit. Il fut rapporteur de la loi qui établissait le vote à la commune, vota avec la majorité monarchiste, et soutint la politique personnelle du prince-président.

Après le coup d'Etat, il fit partie de la Commission consultative, fut nommé maître des requêtes au Conseil d'Etat (contentieux), puis en 1864 conseiller d'Etat. Il se distingua dans ces fonctions par l'étendue et la précision de ses connaissances.

Rendu à la vie privée par la révolution du 4 septembre 1870, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Manche à l'Assemblée nationale, le 8e sur 11, par 65,713 voix sur 88,856 votants et 153,878 inscrits. Il siégea au centre droit et vota:

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre l'amendement Barthe,
- contre le retour à Paris,
- pour la démission de Thiers,
- pour la prorogation des pouvoirs du Maréchal,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Le 8 octobre 1871, il avait été élu conseiller général de la Manche pour le canton de Lessay. Réélu député le 20 février 1876, dans la 2e circonscription de Coutances, par 5,891 voix sur 11,334 votants et 14,587 inscrits, contre 5,388 voix à M. Regnault, républicain, il reprit sa place à droite, et vota,

- contre l'amnistie,
- contre la proposition Gatineau,
- pour l'augmentation du traitement des desservants,
- pour le ministère de Broglie-Fourtou au 16 mai 1877.

Réélu après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1877, par 8,069 voix sur 12,516 votants et 14,757 inscrits, contre 4,422 à M. Regnault, il soutint le ministère dont il avait été le candidat officiel, et vota ensuite contre les ministères républicains qui lui succédèrent. Aux élections générales du 21 août 1881, il échoua avec 824 voix contre 8,363 à l'élu, M. Regnault.

M. Gaslonde avait été mis à la retraite comme conseiller d'Etat, le 12 décembre 1873. Officier de la Légion d'honneur (14 août 1866).

Date de mise à jour: juillet 2017