Fernand, Edouard Gasnier

1853 - 1906

Informations générales
  • Né le 5 juillet 1853 à Soulaire (Maine-et-Loire - France)
  • Décédé le 4 octobre 1906 à Saint-nazaire (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Loire-Inférieure

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 5 juillet 1853 à Soulaire (Maine-et-Loire), mort le 4 octobre 1906 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure).

Député de la Loire-Inférieure de 1893 à 1898.

Négociant, il fut élu conseiller municipal de Saint-Nazaire en mai 1884 et maire quelques mois plus tard. Il n'avait alors que 31 ans ; il devait être réélu trois fois.

D'une vive intelligence, d'un désintéressement personnel à toute épreuve, d'une irréprochable droiture, il devint rapidement un administrateur remarquable.

Le comité électoral républicain patronna sa candidature aux élections législatives de 1893. Il n'avait pas de concurrent démocrate et il fut élu au deuxième tour par 8.227 voix sur 8.880 votants. Quiny, son principal concurrent, s'était désisté après le premier tour et n'avait obtenu que 170 voix.

Durant la campagne, il avait proclamé son indéfectible attachement aux institutions républicaines et réclamé dans l'école la neutralité la plus stricte et dans le domaine religieux la liberté la plus large.

A la Chambre, il mit à profit son expérience de l'administration communale : il présenta plusieurs rapports sur des projets de loi tendant à autoriser des emprunts communaux. Il fut également l'auteur d'un rapport sur un projet de loi relatif à l'aménagement du port de Saint-Nazaire.

Il fut réélu aux élections municipales de 1896, mais ne pouvant compter sur une majorité assurée au sein du conseil municipal, il abandonna sa charge de maire.

Il renouvela sa candidature lors des élections législatives de 1898. Il n'obtint que 8.156 voix et fut battu par M. Anthime Ménard qui en recueillit 9.162 sur 17.771 votants.

A partir de 1898, très dignement il se tint à l'écart de la politique, sans cesser de jouir de la confiance de ses concitoyens.

En 1900, cédant aux pressantes sollicitations des électeurs consulaires, il entra à la Chambre de commerce, dont il devint vice-président en 1901, puis président en 1905.

Il mourut à Saint-Nazaire le 4 octobre 1906 à l'âge de 53 ans. Il était chevalier de la Légion d'honneur et officier d'Académie.