Jean-Claude Girard-Madoux

1882 - 1929

Informations générales
  • Né le 3 janvier 1882 à Chignin (Savoie - France)
  • Décédé le 5 octobre 1929 à Chambéry (Savoie - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Savoie
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 3 janvier 1882 à Chignin (Savoie), mort le 5 octobre 1929 à Chambéry (Savoie).

Député de la Savoie de 1914 à 1919.

Jean-Claude Girard-Madoux, fils d'un viticulteur aisé qui fut maire de Chignin, fit avec succès ses études de droit à l'université de Grenoble et remporta, en 1901, le premier prix au concours d'éloquence de la faculté.

Inscrit au barreau de Chambéry le 24 octobre 1904, il eut un cabinet d'avocat particulièrement fréquenté et fut élu bâtonnier.

Elu maire de Chignin le 4 décembre 1907, il fut toujours réélu dans cette fonction qu'il conserva jusqu'à son décès en 1929.

En 1910, il devint conseiller général du canton agricole de Montmélian. Son activité au sein de l'assemblée départementale fut importante ; il s'intéressa notamment à la défense des planteurs de tabac de son canton et devint président de la commission départementale. Adhérant au programme du parti radical-socialiste, il fut élu député de Chambéry le 26 avril 1914 par 8.052 voix contre 7.340 voix à M. Delachenal, député sortant, sur 15.545 votants.

Adjudant de réserve, il fut promu sous-lieutenant au 97e R.I. en mars 1915 ; il combattit lors du premier conflit mondial et fut fait chevalier de la Légion d'honneur.

A la Chambre des députés, où il s'inscrivit au groupe du parti républicain radical et radical-socialiste il fut membre de la commission de la réforme judiciaire et de la législation civile et criminelle, de la commission de réparation des dommages de guerre, de la commission du commerce et de l'industrie et de la commission de l'armée.

Indépendamment de sa sollicitude naturelle pour la région qu'il représentait, il semble s'être plus spécialement intéressé aux questions de défense nationale et notamment en ce qui concerne l'exportation frauduleuse des produits nécessaires, de l'emploi de la main-d'œuvre, des exemptions, Etc.

En 1919, il ne sollicita pas le renouvellement de son mandat. Administrateur de la Caisse régionale de crédit agricole, il continua à s'intéresser aux questions agricoles et devint président de la Chambre d'agriculture de la Savoie.

Il mourut le 5 octobre 1929 d'une hémorragie cérébrale consécutive à un excès de travail.