Frédéric Godet

1850 - 1932

Informations générales
  • Né le 6 septembre 1850 à Verrue (Vienne - France)
  • Décédé le 5 mai 1932 à Châtellerault (Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Vienne
Groupe
Union démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Vienne
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Vienne
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 6 septembre 1850 à Verrue (Vienne), mort le 5 mai 1932 à Châtellerault (Vienne).

Député de la Vienne de 1902 à 1910 et de 1914 à 1919.

Issu d'une famille de viticulteurs de la Vienne, Frédéric Godet se consacre à l'exploitation de la propriété familiale. Il fut maire de la commune d'Orches, située non loin de son village natal et conseiller d'arrondissement de Châtellerault. II fut ensuite conseiller général dans le même arrondissement, et il conservera ce mandat jusqu'en 1931.

Il se présente aux élections législatives du 27 avril 1902 dans ce même arrondissement de Châtellerault. II obtient au premier tour 4.896 voix, contre 6.723 à M. Duveau, député sortant, sur 16.546 votants. Il est élu au second tour avec 9.949 voix contre 5.250 à M. Creuzé, sur 15.631 votants, M. Duveau ne s'étant pas représenté au second tour.

Aux élections du 27 mai 1906, il est réélu au premier tour, dans la même circonscription, par 8.966 voix contre 7.445 à M. Marionneau, sur 17.375 votants. Aux élections du 24 avril 1910, il obtient au premier tour 7.368 voix contre 6.587 à M. d'Argenson, mais est battu au second tour par ce dernier qui est élu avec 8.770 voix, alors que lui-même ne recueille que 8.432 voix, sur 17.369 votants.

Mais il a sa revanche aux élections de 1914, où les résultats sont curieusement inversés : après un premier tour qui, lui donne seulement 6.458 voix, contre 7.526 à M. d'Argenson, il est élu au second tour avec 8.984 voix, contre 8.089 à M. d'Argenson, sur 17.243 votants.

Il s'était présenté, en 1902, sous l'étiquette de la gauche radicale et s'inscrivit, à la Chambre, au groupe politique de l'union démocratique.

Au cours de ces trois législatures de 1902, 1906 et 1914, il fit partie de la commission de l'agriculture, de la commission de l'armée, de la commission de comptabilité, de la commission des économies.

En 1902, les ouvriers des manufactures d'armes, en particulier de celle de Châtellerault, avaient été l'objet de licenciements. Nonobstant les démarches qu'il fit auprès du ministre intéressé, Frédéric Godet intervint en leur faveur à l'occasion de la discussion d'un projet collectif de crédits.

Chargé des intérêts de sa commune et de son département, en qualité de maire et de conseiller général, il sut montrer, devenu député, que, tout en participant à la politique générale du pays, il ne se désintéressait pas du sort de sa circonscription, à la fois agricole et industrielle.

Frédéric Godet ne devait pas se représenter aux élections législatives de 1919, mais il resta membre du Conseil général de la Vienne, dont il était devenu le doyen, jusqu'aux élections cantonales de 1931.

Il mourut à Châtellerault le 5 mai 1932.

Il était chevalier du Mérite agricole.