François Gouyon

1875 - 1966

Informations générales
  • Né le 19 décembre 1875 à Juillac (Corrèze - France)
  • Décédé le 17 décembre 1966 à Juillac (Corrèze - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Corrèze
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Né le 19 décembre 1875 à Juillac (Corrèze).

Député de la Corrèze de 1914 à 1919.

François Gouyon était issu d'une des plus anciennes familles notariales de France, puisqu'elle exerce à Juillac depuis 1540 sans interruption.

Après l'école primaire de Juillac, il fit des études brillantes au lycée de Périgueux, puis à la faculté de droit de Paris d'où il revint docteur en droit pour prendre naturellement en 1902, à l'âge de 27 ans, la succession de son père, notaire à Juillac.

La même année, François Gouyon prit également la succession de son père comme conseiller général du canton de Juillac, où il fut élu le 17 août 1902. Il fut constamment réélu et resta le conseiller général de la circonscription de Juillac pendant quarante années, dépassant ainsi largement l'exemple paternel puisqu'Anatole Gouyon avait représenté le canton de 1880 à 1902.

François Gouyon fut élu conseiller municipal pour la première fois le 1er mai 1904. Il le resta pendant 38 ans, continuant là encore une tradition familiale bien établie puisque les Gouyon ont été maires ou membres du conseil municipal de Juillac depuis 1792.

François Gouyon se présenta aux élections législatives du 26 avril 1914 comme candidat républicain radical-socialiste dans la circonscription de Brive-Nord. Il obtint 4.776 voix sur 13.705 votants au premier tour. Il y eut ballottage, M. Doussaud venant en tête avec 5.173 voix. M. Chapelle, républicain indépendant, se désista en faveur de François Gouyon. Ce dernier fut alors élu au deuxième tour le 10 mai 1914, par 7.203 voix, contre M. Doussaud, député sortant, républicain socialiste agricole, qui obtenait de son côté 6.502 voix. Il portait au deuxième tour l'étiquette de « radical socialiste unifié ».

Membre de la commission du travail, de la commission des comptes définitifs et des économies, il s'attacha à défendre les intérêts, les besoins et les aspirations des agriculteurs au milieu desquels il avait toujours vécu ; il déposa une proposition de loi tendant à l'ouverture d'un crédit spécial de 3 millions de francs pour secours aux agriculteurs de la Corrèze éprouvés par la grêle et l'ouragan du 17 juillet 1918, et une autre tendant à modifier le mode d'évaluation des cheptels.

Au cours de la guerre 1914-1918, François Gouyon eut une conduite courageuse au feu, sur le front.

Il ne se représente pas aux élections du 16 novembre 1919, qui eurent lieu au scrutin de liste Henri Queuille, député sortant de la circonscription d'Ussel, désigné par le parti radical en tête de la liste d'union républicaine radicale et radicale-socialiste, fut élu. Outre son sens de la tradition familiale, qu'il continua et surpassa brillamment, François Gouyon avait également un talent d'artiste, puisqu'il exposa en 1908 au Salon des artistes français.




Né le 19 décembre 1875 à Juillac (Corrèze)

Décédé le 17 décembre 1966 à Juillac

Député de la Corrèze de 1914 à 1919

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome V, p. 1867, 1868)

Pendant la seconde guerre mondiale, François Gouyon conserve ses mandats de maire de Juillac et de conseiller général de la Corrèze jusqu'à l'application de la loi de l'Etat français du 7 août 1942. Il ne fera pas partie du Conseil départemental créé cette même année, en raison de son hostilité au régime de Vichy.

Il ne se présente pas aux élections cantonales qui suivent la Libération, et abandonne alors la politique.

Il décède à Juillac, le 17 décembre 1966, à l'âge de 90 ans.