Georges Grandjean

1874 - 1934

Informations générales
  • Né le 24 octobre 1874 à Conflans (Meurthe-et-Moselle - France)
  • Décédé le 18 mars 1934 à Jarny (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 24 octobre 1874 à Conflans (Meurthe-et-Moselle), mort le 18 mars 1934 à Jarny (Meurthe-et-Moselle).

Député de Meurthe-et-Moselle de 1910 à 1914.

Fils d'Aimé Grandjean, docteur en médecine, il embrasse lui aussi la profession médicale.

Son père avait été maire et conseiller général de Conflans. Georges Grandjean a commencé sa carrière politique en se faisant élire au renouvellement triennal de 1904 conseiller général au siège que son père, ancien maire de Conflans, avait occupé.

Encouragé par Albert Lebrun, Georges Grandjean se présente aux élections législatives dans la 2e circonscription de Briey (Albert Lebrun se présente dans la 1re de ces circonscriptions nouvelles créées par la division de l'arrondissement).

Son programme de « candidat de concentration républicaine » contient la profession de foi suivante : « Ma ligne de politique générale est toute tracée : continuer l'œuvre républicaine et laïque de M. Lebrun, en concentrant nos forces et en les rassemblant pour défendre les institutions du pays contre leurs ennemis de droite ou de gauche.

« Assumer à l'intérieur, par cette union, l'harmonie si nécessaire au développement de l'agriculture, du commerce et de l'industrie.

« Garder au dehors une attitude digne et pacifique, garantie par une armée et une marine forte, à l'abri de nos luttes politiques.

« Ma sympathie a toujours été, vous le savez, pour les travailleurs, qu'ils soient de la terre, de la mine, de l'usine ou de la voie ferrée... »

Il est élu le 24 avril 1910, au premier tour, par 3.827 voix contre 3.506 à M. de Wendel, sur 7.395 votants.

A la Chambre, Georges Grandjean s'inscrit au groupe de la gauche radicale. Il est membre de la commission des mines et de la commission des économies.

Aux élections législatives du 26 avril 1914, le mandat de Georges Grandjean n'est pas renouvelé par ses électeurs. C'est M. de Wendel qui est élu au premier tour par 4.420 voix contre 3.591 sur 8.154 votants.

Il abandonne dès lors la vie publique et meurt à Jarny (Meurthe-et-Moselle) le 18 mars 1934.