Antoine, Hippolythe Barascud

1819 - 1899

Informations générales
  • Né le 10 juin 1819 à Saint-affrique (Aveyron - France)
  • Décédé le 9 avril 1899 à Saint-affrique (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Aveyron
Groupe
Centre droit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Aveyron
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Aveyron
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Aveyron
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Aveyron

Biographies

Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, député de 1876 à 1881 et de 1885 à 1889, né à Saint-Affrique (Aveyron), le 10 juin 1819, avocat à Montpellier en 1844, il quitta le barreau pour l'agriculture (1848), fut maire de Saint-Affrique et conseiller général en 1866.

Il fit établir dans le pays de grands canaux d'arrosage qui améliorèrent un grand nombre de propriétés, et ayant acquis, de ce chef, une grande influence, se porta comme candidat de l'opposition en 1869, contre M. Calvet-Rogniat, qui fut élu.

Le 8 février 1871, il fut élu représentant à l'Assemblée nationale pour le département de l'Aveyron, le 1er sur 8, par 62 321 voix sur 65 273 votants et 118 224 inscrits. Il siégea à la gauche modérée, entra dans plusieurs commissions et fut chargé du rapport sur l'élection du duc d'Aumale et du prince de Joinville.

Le 20 février 1876, l'arrondissement de Saint-Affrique le réélut, une première fois par 10 635 voix sur 11 063 votants et 16 905 inscrits, et une seconde fois, le 14 octobre 1877, par 8 940 voix sur 13 809 votants et 17 063 inscrits, contre M. Mallevialle (4 787 voix).

Il échoua, le 21 août 1881, dans le même arrondissement, avec 6 496 voix, contre M. Mallevialle, élu par 7 799 suffrages ; mais, le 4 octobre 1885, porté sur la liste conservatrice, il fut élu le 2e sur 6 avec 53 327 voix sur 94 179 votants et 118 271 inscrits. Dans ces différentes législatures, il a voté :

- le 1er mars 1871, pour les préliminaires de paix ;
- le 16 mai, pour les prières publiques ;
- le 10 Juin, pour l'abrogation des lois d'exil ;
- le 30 août, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- le 3 février 1872, contre le retour de l'Assemblée à Paris ;
- le 24 mai 1873, il s'est abstenu sur la démission de Thiers ;
- le 10 juin, il a voté pour l'approbation de la circulaire Pascal ;
- le 24 juin, il s'est abstenu sur l'arrêté contre les enterrements civils ;
- le 20 novembre, a voté pour la prorogation des pouvoirs du maréchal de Mac-Mahon ;
- le 4 décembre, pour le maintien de l'état de siège ;
- le 16 mai 1874, pour le ministère de Broglie ;
- le 29 juillet, contre la dissolution de l'Assemblée ;
- le 30 janvier 1875, contre l'amendement Wallon ;
- le 25 février, il s'est abstenu sur l'ensemble des lois constitutionnelles.

Dans la dernière session, il s'est prononcé :

- le 11 février 1889, contre le rétablissement du scrutin uninominal ;
- le 14 février, pour l'ajournement indéfini du projet de révision des lois constitutionnelles (chute du ministère Floquet) ;
- le 14 mars, contre la demande en autorisation de poursuites contre trois députés membres de la Ligne des Patriotes ;
- le 2 avril, contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse ;
- le 4 avril, contre la demande en autorisation de poursuites contre le général Boulanger.


Né à Saint-Affrique (Aveyron) le 10 juin 1819, mort au château de Tiergues, près Saint-Affrique, le 9 avril 1899.

Député de l'Aveyron de 1876 à 1881 et de 1885 à 1893 (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 156.)

Il fut réélu député de l'Aveyron (circonscription de Saint-Affrique) aux élections générales du 22 septembre 1889, au 1er tour de scrutin par 7.600 voix contre 6.701 à son concurrent opportuniste, M. Fournol. Il fut membre de diverses commissions, mais ne participa à aucun débat.

Aux élections générales du 20 août 1893, M. Fournol prit sa revanche et le battit de très loin par 9.788 voix contre 3.092.

Antoine Barascud ne se représenta pas aux élections de 1898 et mourut l'année suivante. Ses concitoyens, s'ils n'approuvèrent pas jusqu'au bout ses positions politiques, lui gardèrent une grande reconnaissance pour les très importants travaux édilitaires qu'il avait accomplis comme maire de Saint-Affrique. C'est également pendant la durée de sa magistrature que fut créée la Société de secours mutuels dont il fut président, puis président d'honneur.