Charles de Barbançois

1869 - 1914

Mort pour la France

Informations générales
  • Né le 4 mai 1869 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 24 août 1914 à Bey-alincourt (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1905 au 31 mai 1906
Département
Indre
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Paris, le 4 mai 1869, mort à Bey-Alincourt (Meurthe-et-Moselle) le 24 août 1914.

Député de l'Indre de 1905 à 1906.

Descendant d'une des plus anciennes et des plus illustres familles du Berry- Guillaume de Barbançois combattit victorieusement les Anglais au siège de la Châtre en 1360 -, petit-fils de Léon Formose, marquis de Barbançois, qui fut député en 1849, puis député et sénateur sous le Second Empire, Charles-Xavier-Hélion, comte de Barbançois, naquit à Paris le 4 mai 1869. Sorti de l'école de Saint-Cyr, officier de cavalerie, il démissionna de l'armée pour se consacrer à la politique, Elu d'abord Conseiller municipal et maire de Villegongis (Indre), commune-où est situé le château de famille, puis conseiller général du canton de Levroux, il devint député de l'arrondissement de Châteauroux lors d'une élection partielle, le 29 octobre 1905, six mois à peine avant la fin de la législature, en remplacement de M. David, décédé. Il battit de peu au deuxième tour de scrutin M. Cosnier, radical-socialiste, par 5.839 voix contre 5.579.

Inscrit au groupe républicain progressiste, membre de diverses commissions, il intervint le 22 janvier 1906 au cours de la discussion budgétaire pour demander une précision sur l'octroi de subventions aux fabriques à la suite de la mise en application de la loi de séparation.

Il s'abstint dans le scrutin sur la politique générale du Gouvernement Rouvier. Aux élections générales des 6 et 20 mai 1906, M. Cosnier le battit au second tour de scrutin, d'extrême justesse, par 6.141 voix contre 6.064. Charles de Barbançois posa de nouveau sa candidature aux élections générales de 1910, mais fut battu dès le premier tour par le député portant. Il renonça alors à la députation mais ses concitoyens lui renouvelèrent fidèlement ses mandats de maire et de conseiller général.

A la déclaration de guerre. il partit comme capitaine de cavalerie au 25e régiment de dragons et fut glorieusement tué à l'ennemi le 24 août 1914 à Bey-Alincourt. Il était Chevalier de la Légion d'honneur et décoré de la Croix de guerre.