Auguste Jacot

1884 - 1953

Informations générales
  • Né le 3 décembre 1884 à Beaune (Côte-d'Or - France)
  • Décédé le 17 juin 1953 à Beaune (Côte-d'Or - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Côte-d'Or
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Né le 3 décembre 1884 à Beaune (Côte D’Or). Député de la Côte D’Or de 1932 à 1936.

Après avoir commencé ses études dans sa ville natale, Auguste Jacot les pour suit à la Faculté de droit de Dijon. Avocat à la Cour d'appel de Dijon et au tribunal de Beaune, il prête serment en 1903, puis est admis au grand Tableau de l'Ordre en 1912. Il se fait dans sa profession une place de choix et ses plaidoiries lui valurent d'appréciables succès.

Si, lors de l'appel de sa classe, en 1904, il avait été dispensé, en sa qualité d'aspirant au doctorat en droit, Auguste. Jacot est mobilisé dès le début de la guerre 1914-1918. Il est gravement blessé, plusieurs fois cité, décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire, fait chevalier puis officier de la Légion d'honneur.

Après la, guerre, il fonde et préside l'association mutuelle des mutilés et réformés de guerre de l'arrondissement de Beaune.

Egalement après la guerre, en 1919, il est élu conseiller général de la Côte D’Or dans le canton de Beaune-sud, qu'il représentera jusqu'en 1937, date à la quelle il est remplacé par Roger Duchet. Toujours en 1919, il devient conseiller municipal de sa ville natale et ce mandat lui sera continuellement renouvelé jusqu'en 1935.

En 1932, il accepte de se présenter aux élections législatives sous l'étiquette de candidat de l'union démocratique et sociale contre Jean Bouhey, socialiste. Le 1er mai, au premier tour, sur 17.002 suffrages exprimés, Bouhey en obtient 7.216 tandis qu'Auguste Jacot recueille 5.722 voix, le reste se partageant entre Mathé, agrarien (2.507), Tissié, radical indépendant (1.017), Pothier, communiste (421). Mais au second tour, le 8 mai, les voix qui s'étaient portées sur les noms de Mathé et Tissié se regrouperont en faveur de Jacot qui l'emporte par 8.653 voix contre 8.522 à Bouhey.

A la Chambre, il s'inscrit au groupe de la gauche radicale et siège dans les commissions des douanes et des conventions commerciales, des boissons, des pensions, de l'administration générale, départementale et communale. En 1934, il fait partie de la commission d'enquête sur l'affaire Stavisky.

Il ne se désintéressa pas pour autant de ce produit célèbre de la région de Dijon : le cassis, auquel il cherche à faire attribuer une appellation d'origine. Il est l'auteur d'un rapport sur une proposition de loi sur les sirops et liqueurs de cassis.

Toujours soucieux des intérêts de la région qu'il représente, il demande à interpeller le gouvernement sur les vignerons victimes de la crise viticole en Bourgogne et sur les mesures à prendre en leur faveur.

Il se représente en 1936 aux élections générales, mais la situation politique ayant évolué depuis 1932, son adversaire malheureux d'alors, Jean Bouhey, socialiste, l'emporte au terme d'une élection serrée. Au premier tour, sur 16.848 votants, Auguste Jacot obtient 4.529 voix, Jean Bouhey 4.820, Roger Duchet 3.434, Pouleau 2.545 et de Villeneuve, 1.251. Au second tour, restent seuls en présence Auguste Jacot et Jean Bouhey qui obtiennent respectivement 8.169 et 8.671 suffrages.

Après cet échec électoral qui succède à celui qu'Auguste Jacot avait essuyé en 1935 aux élections municipales, il renonce à toute carrière politique et se consacre à sa profession. Il fait partie du Conseil de l'ordre des avocats depuis 1937.



Né le 3 décembre 1884 à Beaune (Côte d'Or)

Décédé le 17 juin 1953 à Beaune

Député de la Côte d'Or de 1932 à 1936

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VI, p. 2000, 2001)

Retiré de la vie politique, Auguste Jacot poursuit l'exercice de sa profession d'avocat à la Cour d'appel de Dijon.

Fondateur de l'Association mutuelle des mutilés et réformés de guerre de l'arrondissement de Beaune, il assume la présidence de cette association jusqu'à son décès, le 17 juin 1953.