Raymond Laquière

1881 - 1973

Informations générales
  • Né le 10 août 1881 à Alger (Algérie)
  • Décédé le 7 août 1973 à Saint-martin-le-vieil (Aude - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Action démocratique et sociale

Biographies

Né le 10 août 1881 à Alger (Algérie).

Député d'Alger de 1928 à 1932.

Fils du général Laquière qui fut un des collaborateurs de Lyautey, il fait des études de droit et devient avocat à la Cour d'appel d'Alger. Il était conseiller général et maire de Saint-Eugène dans la banlieue d'Alger, quand il se présenta pour la première fois aux élections législatives en 1924, dans la 1re circonscription d'Alger, sur la liste républicaine des intérêts économiques et de progrès social. Il fut battu au deuxième tour avec 16.000 voix contre 23.000 voix à M. Fiori.

Il devait prendre sa revanche, le 29 avril 1928 ; avec 13.570 voix contre 11.582 à Henri Fiori, député sortant, il était élu député d'Alger au second tour. Il s'inscrivit au groupe d'action démocratique et sociale et fut successivement membre de la commission de l'enseignement et des beaux-arts, de la commission de la marine marchande en 1928, de la commission des boissons et de celle des finances en 1931.

L'Algérie fut le sujet principal de ses interventions au parlement, notamment lors des discussions budgétaires : il abordait le problème de l'immigration de la main-d'œuvre algérienne, il s'intéressait au statut des magistrats algériens, aux administrations de guerre en Algérie et à la cession à la ville d'Alger de terrains militaires. Enfin, il militait pour la célébration du centenaire de l'Algérie et déposait un amendement tendant à rendre applicable à l'Algérie des dispositions concernant les marins et les veuves de marins au cours de la discussion du budget de 1929.

Il prit part à la discussion d'un projet de loi relatif à la réforme judiciaire et à son application à l'Algérie et intervint dans le débat sur un projet de loi relatif au commerce des blés avec article additionnel concernant l'Algérie (1929).

Dans la discussion budgétaire pour 1930, il défendit les mutilés du travail algériens, les fonctionnaires retraités coloniaux et les agents militaires de l'Afrique du Nord. Il se fit également le champion de l'enseignement de la langue arabe.

En 1931, il réclama une subvention pour les tournées allant dans les théâtres antiques en Afrique du Nord et une indemnité algérienne pour le personnel de l'aviation. Enfin, il évoqua le sort des juges de paix algériens.

Il intervint tout au long de son mandat en faveur des vins algériens, en 1929, en 1931.

L'avocat, qu'il ne cessa d'être, prit part à la discussion de propositions de loi concernant le renouvellement des baux à loyer de locaux à usage commercial et industriel et proposa un article additionnel relatif à l'Algérie dans le projet relatif au maintien dans les lieux loués de locataires commerçants menacés d'expulsion. En 1931, il soutint un projet de loi portant création de postes à la Cour d'appel d'Alger, aux tribunaux de première instance d'Alger et d'Oran et de postes de juges suppléants dans le ressort de la Cour d'appel d'Alger.

11 ne se désintéressait cependant pas des problèmes sociaux et de l'équipement de la France.

Enfin, il fit une proposition de loi tendant à l'amélioration du sort des fonctionnaires de l'Etat mariés et pères de famille nombreuse en 1929.

Ce parlementaire actif sera cependant battu en 1932 au deuxième tour par le parlementaire qu'il avait battu lors de la précédente consultation : Henri Fiori, un publiciste, avec 15.612 voix contre 16.433 à ce dernier.

Il devait se représenter dans la 2e circonscription d'Alger aux élections de 1936 mais il n'obtint au premier tour que 2.905 voix contre 6.846 à Régis qui sera élu au deuxième tour.




Né le 10 août 1881 à Alger (Algérie)
Décédé le 7 août 1973 à Saint-Martin-le-Vieil (Ariège)

Député d'Alger de 1928 à 1932

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, tome VI, p. 2128)

Il est élu délégué du premier collège de la 8e circonscription (Saint-Eugène) d'Alger à l'Assemblée algérienne. Il y siègera de 1948 à 1954 au sein de l'intergroupe des libéraux.

Il meurt le 7 août 1973 à Saint-Martin-le-Vieil en Ariège.