Georges Barthélemy

1882 - 1933

Informations générales
  • Né le 1er novembre 1882 à Séranvillers (Nord - France)
  • Décédé le 3 mai 1933 à Villemomble (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Séranvillers (Nord) le 1er novembre 1882, mort à Villemomble (Seine) le 3 mai 1933.

Député du Pas-de-Calais de 1919 à 1924.

Après avoir servi dans les colonies en 1907 et avoir participé à la pacification de la Haute-Volta, Georges Barthélémy revint en France au Ministère des Colonies, et devint secrétaire de Raoul Briquet, député socialiste de la première circonscription d'Arras en 1910. Il fit acte de candidature aux élections générales de 1914 dans la circonscription de Bapaume-Vitry, mais fut battu par le candidat radical. Rentré à Paris, il y exerce la profession de publiciste. Syndic de la presse coloniale, directeur politique de la Gazette coloniale et de l'Empire Français, fondateur de la fédération française des anciens coloniaux, il servit comme aviateur pendant la guerre en Lorraine et en Orient et il fut blessé deux fois.

Le 16 novembre 1919, il se présente aux élections législatives dans le Pas-de-Calais, sur une liste du Parti socialiste unifié. Elu, il s'inscrit au groupe socialiste. Les Commissions du règlement, des affaires étrangères, de l'Algérie, de la législation civile et criminelle l'accueillent tour à tour. L'attention de Georges Barthélémy se porte sur les régions dévastées, dont il est le représentant, et sur les problèmes coloniaux. Il demande que les pensions des victimes de la guerre habitant les départements envahis soient liquidées par priorité, que les spectacles donnés dans ces régions soient exonérés de toutes taxes, que les maires reçoivent des indemnités de fonctions. Il s'intéresse à l'organisation de l'armée et au régime des pensions civiles et militaires. Il prend une part active à la discussion du projet de loi relatif à ces pensions, qui deviendra la loi du 14 avril 1924. Enfin il intervient dans la discussion du Budget des colonies.

Il avait fondé un des premiers groupements de sinistrés et un journal pour défendre leur cause, qui devint « Le Pas-de-Calais libéré » dont l'influence fut considérable de 1918 à 1924. Il était également à l'origine de la création de la Fédération Nationale des associations et syndicats de fonctionnaires coloniaux. En 1924 le parti S.F.I.O. lui refusa son soutien, et il se présenta dans l'Inde à titre individuel. Il fut battu par Angoulvant.

Il abandonna alors la carrière politique et mourut neuf ans plus tard, à Villemomble, le 9 mai 1933.