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1852 - 1936

Informations générales
  • Né le 22 novembre 1852 à Bollène (Vaucluse - France)
  • Décédé le 2 juillet 1936 à Bollène (Vaucluse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Vaucluse
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 novembre 1852 à Bollène (Vaucluse), mort le 2 juillet 1936 à Bollène.

Député du Vaucluse de 1902 à 1906.

Issu d'une vieille famille républicaine dont plusieurs membres furent proscrits après le coup d'Etat du 2 décembre 1851, il fut bien évidemment nourri dès son plus jeune âge des idées généreuses de la tradition révolutionnaire. Fils de médecin, il suit l'exemple paternel. D'abord diplômé de pharmacie à l'Ecole de Paris avec une thèse sur La saponite en 1882, il entre ensuite à la Faculté de médecine où une thèse sur l'asthme lui vaut son diplôme avec mention honorable. Il exerce pour peu de temps en officine à Paris, mais très vite il rentre au pays pour soigner ses compatriotes. Son savoir et son dévouement lui valent rapidement une grande popularité.

D'abord conseiller municipal de Bolléne, sa ville natale, il en est élu maire en 1896, puis conseiller général en 1898. Tout naturellement, cette éminente position locale le conduit à solliciter les suffrages de ses amis pour le siège de député radical-socialiste aux élections générales de 1898. Respectant la discipline républicaine, il se désiste au second tour pour un autre républicain mieux placé.

Par contre, le 27 avril 1902, il est élu au second tour de scrutin par 8.903 voix contre 8.871 à Paul Faure qu'il avait contribué à faire élire à la législature précédente. Il s'inscrit au groupe de la gauche radicale. Son concurrent ayant déposé une demande d'invalidation, un débat s'instaure sur les conclusions de l'enquête. Il déploie à cette occasion une verve et un humour qui appuient avec succès son bon droit.

Pendant la durée de son mandat, il dépose en particulier une proposition de loi tendant à débloquer un crédit de 500.000 francs pour les cultivateurs en difficulté de son département. Conscient de l'importance constitutionnelle des pétitions, il dépose une proposition de résolution à ce sujet. C'est sans doute son intérêt pour le théâtre antique d'Orange qui le pousse à déposer une demande d'interpellation au sujet du développement des théâtres populaires, De nouveau candidat aux élections de 1906, il est battu par le candidat socialiste et ne se représente plus. Il reste néanmoins maire de Bollène jusqu'en 1919 et conseiller général de 1898 à 1922 et de 1928 à 1932.

Il publia dans L'évènement différentes études sur l'éducation.

Il était officier d'Académie et membre de nombreuses sociétés savantes.

Il s'éteignit dans sa ville natale le 2 juillet 1936 à l'âge de 84 ans.