André Lorgeré

1891 - 1973

Informations générales
  • Né le 26 janvier 1891 à Guingamp (Côtes-du-Nord - France)
  • Décédé le 20 janvier 1973 à Guingamp (Côtes-du-Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Né le 26 janvier 1891 à Guingamp (Côtes-du-Nord).

Député des Côtes-du-Nord de 1928 à 1936.

Sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique du 30 janvier au 9 février 1934.

Issu d'une famille consacrée à la terre, fils d'un avoué, André Lorgeré, après ses études secondaires aux lycées de Saint-Brieuc, puis de Brest, fait son droit à Paris dans l'intention de succéder à son père à Guingamp. Durant ses études de droit, il est vice-président du Paris université club en 1917 et plus tard président honoraire de l'Association générale des étudiants de Paris.

En 1919, il est installé avoué à Guingamp et, bientôt tenté par la politique, entre au conseil municipal puis accède en 1925 à la mairie de Guingamp qu'il conservera pendant seize années. Le Conseil général des Côtes-du-Nord l'accueille en 1928 et le comité radical-socialiste du département le présente la même année aux suffrages des électeurs de la 1re circonscription de Guingamp. Bien qu'en seconde position le 22 avril, à près de 1.200 voix derrière Le Goffic, il triomphe de celui-ci au second tour par 7.367 voix sur 14.214 votants contre 6.452. Il en est de même en 1932 où, distancé de peu au premier tour par Hervé, il est réélu au scrutin de ballottage avec 7.647 voix sur 14.479 votants contre 6.650 à Hervé. En 1936, l'écart entre Hervé et lui se creuse dès le premier tour et, battu de peu (412 voix) au second tour avec 7.032 voix, il doit laisser la place à son adversaire, 7.444 voix, sur 14.649 votants.

Radical-socialiste, membre de longue date du parti, André Lorgeré se fait élire sur un programme en accord avec la politique d'Edouard Herriot et de Briand.

A la Chambre, l'avoué trouve tout naturellement place à la commission de la législation civile et criminelle et à celle du suffrage universel, le Breton à celle de la marine.

La réforme judiciaire et la ligniculture, très importante pour sa circonscription, constitueront les principaux objets de ses travaux parlementaires. En 1930, 1931 et 1932, le secrétariat de la Chambre absorbera une grande part de son activité.

En 1934, André Lorgeré va connaître un très bref passage au gouvernement : le 27 janvier, Camille Chautemps, mis en cause dans le scandale Stavisky se retire, laissant la place à Edouard Daladier ; devant une opinion publique surexcitée et une Chambre houleuse, la situation n'est guère facile à dénouer. Secrétaire du parti radical-socialiste, André Lorgeré va épauler le président du Conseil en acceptant, au ministère de l'Education nationale, le sous-secrétariat d'Etat à l'Education physique. Formé le 30 janvier, le cabinet ne survivra pas à l'émeute du 6 février : le 7, Daladier démissionne. En moins d'une décade, Lorgeré n'a pu marquer son passage aux affaires.

Rendu à la vie privée par le résultat des élections de 1936, il se consacre à la mairie de Guingamp et au Conseil général des Côtes-du-Nord. En 1939, il est nommé commissaire du gouvernement près les Thermes de Vichy.




Né le 26 janvier 1891 à Guingamp (Côtes-du-Nord)
Décédé le 20 janvier 1973 à Guingamp

Député des Côtes-du-Nord de 1928 à 1936
Sous-secrétaire d'Etat à l'éducation physique du 30 janvier au 9 février 1934

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2294, 2295)

André Lorgeré reste conseiller général des Côtes-du-Nord et maire de Guingamp jusqu'en 1941.

Après la seconde guerre mondiale, il exerce les fonctions de commissaire du Gouvernement près la Compagnie fermière de Vichy, près la Banque franco-chinoise de Paris en tant que représentant des « Oeuvres franco-chinoises ». Il est d'autre part administrateur de diverses affaires, notamment des établissements Carel-Fouché-Languepin.

En 1956, il se présente aux élections législatives, en dernière position sur la liste radicale mendésiste pour un Front républicain, dans le département des Côtes-du-Nord.

Il obtient 17 505 suffrages sur 277 365 suffrages exprimés, et n'est pas élu.

Il décède à Guingamp le 20 janvier 1973 dans sa quatre-vingt deuxième année.

André Lorgeré était officier de la Légion d'honneur, et titulaire de la Croix de guerre 1914-1918.