Jean Maillard

1879 - 1927

Informations générales
  • Né le 15 avril 1879 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 19 mai 1927 à Pavilly (Seine-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 15 avril 1879 à Paris (1er), mort le 19 mai 1927 à Pavilly (Seine-Inférieure).

Député de la Seine-Inférieure de 1919 à 1924.

Né à Paris, industriel dans la Seine-Inférieure, membre de plusieurs sociétés savantes, Jean Maillard s'intéressa de fort prés aux affaires locales puisqu'il était maire de Pavilly, conseiller d'arrondissement et conseiller général. Au Conseil général, il était membre de la commission départementale. Parmi ses autres titres on peut relever celui de président de la commission administrative de l'hospice et du bureau de bienfaisance de Pavilly et de juge suppléant du juge de paix du canton de Pavilly.

Il se présenta aux élections législatives de novembre 1919 - qui avaient lieu au scrutin de liste - sur la liste de l'union nationale républicaine. Il obtint 95.633 voix, arrivant ainsi en cinquième position sur sa liste et fut élu à la majorité absolue, celle-ci étant de 71.457 voix.

Jean Maillard s'inscrivit au groupe des républicains de gauche à la Chambre des députés et fut membre de plusieurs commissions, telles que la commission des finances, la commission des comptes définitifs et celle des travaux publics et des moyens de communication.

Il déploya à la Chambre des députés la même intense activité que celle qu'il exerçait sur le plan local. C'est ainsi qu'il déposa plusieurs propositions de loi, tendant notamment à ouvrir un crédit pour la part contributive de l'Etat et des départements dans l'exécution de projets de constructions scolaires ajournés par suite de la guerre, tendant à instituer une caisse nationale de retraites pour les employés des communes, concernant l'équilibre budgétaire ou tendant à autoriser le commerce à risque limité avec association du capital et du travail. Il déposa également des textes sur le recrutement de l'armée et sur l'autonomie financière et l'industrialisation réelles du service des P.T.T.

Les affaires internationales ne lui furent pas étrangères puisqu'il développa une interpellation sur le renvoi au Conseil de la Société des Nations du problème de la Haute-Silésie.

Il prit part à la discussion du budget de l'Instruction publique en 1922 et 1923 et du budget des P.T.T. en 1923. Second candidat de la liste républicaine de gauche aux élections générales de 1924, il ne fut cependant pas élu, le seul candidat élu de cette liste étant M. Thoumyre, député sortant comme lui, ancien sous-secrétaire d'Etat, qui obtint 29.976 voix ; Jean Maillard obtint cependant 28.326 voix.

Il devait mourir prématurément à Pavilly le 19 mai 1927, à l'âge de 48 ans.