Samuel-Maurice Marchand

1842 - 1923

Informations générales
  • Né le 21 août 1842 à Montendre (Charente-Inférieure - France)
  • Décédé le 11 février 1923 à Bordeaux (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 30 juin 1902
Département
Charente-Inférieure

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 21 août 1842 à Montendre (Charente-Inférieure), mort le 11 février 1923 à Bordeaux (Gironde).

Député de la Charente-Inférieure en 1902.

M. Marchand a peut-être été de tous les parlementaires français celui qui a connu le plus bref des mandats, puisqu'il n'a pu se prévaloir du titre de député que pendant six jours..

Il se présente dans l'arrondissement de Jonzac (Charente-Inférieure) contre M. Pommeray, député sortant de tendance radicale et gouvernementale, au premier tour, le 4 mai 1902, les voix de 19.294 votants se répartissent de la façon suivante : 7.856 à M. Marchand, 7.224 à M. Pommeray, 3.126 à M. Grange, 767 à M. Chauvin et 83 à Tournier. Au second tour restent seuls en présence les deux premiers candidats, et M. Marchand obtient 10.179 voix contre 10.172 à M. Pommeray, tandis que 26 électeurs se prononcent pour Grange. Cet écart de 7 voix est d'autant plus fragile que les émargements sur la liste des votants sont inférieurs de 8 voix au nombre de bulletins trouvés dans l'urne... La commission de recensement de la Charente-Inférieure placée devant cette situation décide de ne pas proclamer d'élu, en dépit de la règle qui voulait que, dans ce cas, la commission proclamât élu celui qui avait obtenu le plus grand nombre de voix. Ainsi pendant plus d'un mois, la 1re circonscription de la Charente-Inférieure ne sera pas représentée au Parlement. Aussi, par décision du 24 juin, Marchand est autorisé à siéger provisoirement. Cependant, la Chambre par 317 voix contre 191 prononce son invalidation. La majorité radicale de l'assemblée l'emportait sur le conservateur clérical.

Le 7 septembre, les 24.596 électeurs de la circonscription de Jonzac votent à nouveau. Sur 19.830 voix, Marchand en obtient 9.288, son adversaire, Larquier, ancien magistrat, 10.407.

A la suite de cette défaite, M. Marchand se consacre à sa commune natale - Montendre - dont il est maire depuis le 10 mars 1878. Il le restera jusqu'au 26 août 1909.

Il décède à Bordeaux le 11 février 1923.