Jules, Ferdinand Baulard

1827 - 1910

Informations générales
  • Né le 11 février 1827 à Meaux (Seine-et-Marne - France)
  • Décédé le 7 février 1910 à Joinville-le-pont (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Seine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Seine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Seine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 11 février 1827 à Meaux (Seine-et-Marne), mort le 7 février 1910 à Joinville-le-Pont (Seine).

Député de la Seine de 1889 à 1902.

Issu d'une famille ouvrière, Baulard débuta dans la vie comme verrier, il devint ensuite miroitier.

Attiré par la politique, il s'affilia aux organisations hostiles au Gouvernement de Louis-Philippe, et notamment à la Société des Droits de l'homme. Il participa à la révolution de février 1848, aux journées de juin et à tous les modes de protestation contre le coup d'Etat du 2 décembre. Il s'opposa ensuite à l'Empire et pendant la Commune se mêla aux premiers événements qui survinrent, en qualité de délégué du 54e bataillon de la Garde nationale auprès du Comité central. Mais il s'en sépara rapidement. Etabli dans le troisième arrondissement de Paris où il dirigeait avec son beau-frère, une importante entreprise de bombage de verre, de miroiterie et de dorure de décoration, et ayant .acquis une solide fortune, il se fit le défenseur de l'école laïque et des idées républicaines. Il y fonda même un comité radical.

Il s'installa par la suite à Joinville-le-Point où il fût élu conseiller municipal. Il devant en 1881 conseiller général du Canton de Charenton, et retrouva ce siège en 1887.

Candidat antiboulangiste dans la deuxième circonscription de Sceaux, lors des élections du 22 septembre 1889, il fut élu au second tour de scrutin avec 6.839 voix sur 13.097 votants.

Membre de diverses Commissions en 1889, il devint en 1890 membre de la Commission relative au traitement et au classement du personnel de l'enseignement primaire et en 1891, de celle relative à la réglementation du travail.

Il prit part à la discussion du Budget de l'exercice 1892 (1891) et du projet de loi sur le tableau des circonscriptions électorales (1893).

Réélu le 20 août 1893 avec 6.131 voix sur 12.255 votants, il redevint membre de diverses commissions (1893), puis de celle du travail (1894).

En 1894, il proposa que le produit de la vente des diamants de la Couronne fût versé .au profit de la Caisse des invalides du travail.

Elu de nouveau le 8 mai 1898 avec 9.121 voix sur 18.363 votants, toujours dans la deuxième circonscription de Sceaux, il se consacra principalement aux travaux des diverses Commissions dont il faisait partie, mais il n'aborda pas la tribune.

Il ne se représenta pas en 1902 ; il avait, il est vrai, 75 ans, se retira à Joinville-le-Pont où il mourut le 7 février 1910 à 83 ans.