Alphonse Mas

1850 - 1931

Informations générales
  • Né le 31 janvier 1850 à Moraussan (Hérault - France)
  • Décédé le 27 janvier 1931 à Saint-denis de la-réunion (La Réunion - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 20 juillet 1890 au 14 octobre 1893
Département
Hérault
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Hérault

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 31 janvier 1850 à Moraussan (Hérault), mort le 27 janvier 1931 à Saint denis de la réunion (La Réunion).


Député de l'Hérault de 1890 à 1898.

Alphonse Mas, bitterois d'origine, exerçait la profession d'avoué lorsqu'il s'intéressa à la vie municipale et fut élu maire de Béziers et conseiller général, en 1888.

Après le décès d'Emile Vernhes, député, républicain-radical qui représentait la 1re circonscription de l'Hérault depuis 1876, Alphonse Mas se porta candidat et fut élu député lors des élections partielles du 6 juillet 1890, sous la même étiquette, par 7.643 voix contre 5.327 à Fournier sur 13.456 votants, au second tour de scrutin.

Il fut réélu aux élections générales législatives du 3 septembre 1893, également au scrutin de ballottage, par 7.779 voix contre 5.788 à Augé, radical-socialiste et 1.900 à Despetit.

Membre de diverses commissions spéciales, son activité parlementaire s'exprime par la rédaction de plusieurs rapports intéressant les prorogations de surtaxes à l'octroi, les autorisations d'emprunt pour certaines communes.

Il intervint lors de la discussion de l'interpellation de Clapot sur les agissements, dans les départements, des fonctionnaires du ministère de l'Intérieur et sur les conséquences de ces agissements dans l'administration de la police de l'agglomération lyonnaise.

Au cours de son deuxième mandat, il déposa une proposition de loi sur la suppression des taxes d'octroi sur les vins, cidres, hydromels, etc... et une proposition - signée également des députés Cousin et Cot - tendant à ouvrir un crédit de 600.000 francs pour venir en aide aux victimes des inondations de Béziers.

Son activité municipale fut axée principalement sur l'embellissement de Béziers et c'est sous son administration que furent construites les halles centrales, la rue de la République, l'avenue Nationale, les écoles du faubourg, du pont et de Saint-Marceau. Il contribua à l'installation d'un réseau de tramways électriques et à l'organisation de manifestations.

En hommage à son activité de maire, la rue Nationale est devenue la rue Alphonse-Mas.

Il quitta Béziers après sa nomination, d'abord, au poste de directeur de la Banque de la Guadeloupe, puis à celui de directeur de la Banque de la Réunion. Quand sonne l'heure de la retraite, Alphonse Mas revient à Béziers, où il aurait aimé finir ses jours. Cependant, la nostalgie de la vie coloniale, et peut-être aussi la perspective d'être à nouveau sollicité pour un mandat municipal le firent renoncer à ce projet. Il repartit à Saint-Denis de la Réunion où se trouvait sa famille. C'est là qu'il s'est éteint le 27 janvier 1931, à l'âge de 81 ans.