Félix Milliaux

1861 - 1924

Informations générales
  • Né le 10 juillet 1861 à Auxerre (Yonne - France)
  • Décédé le 25 juillet 1924 à Auxerre (Yonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 13 août 1905 au 31 mai 1906
Département
Yonne
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Yonne
Groupe
Gauche radicale-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Yonne
Groupe
Républicains radicaux-socialistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Yonne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Yonne
Groupe
Gauche républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 10 juillet 1861 à Auxerre (Yonne), mort le 25 juillet 1924 à Auxerre.

Député de l'Yonne de 1905 à 1924.

Félix Milliaux fit ses études au collège d'Auxerre et devint avocat. De 1888 à 1900, il exerça avec une grande compétence juridique les fonctions de vice-président du conseil de préfecture. Elu conseiller général du canton ouest d'Auxerre le 28 juillet 1901 et constamment réélu en 1907, 1913 et 1919, il exerça en même temps les fonctions de vice-président et de président de la commission des finances et de rapporteur du budget départemental. Conseiller municipal en juillet 1902, il devint maire d'Auxerre le 17 février 1912 et le demeura jusqu'au 20 décembre 1919. Il se présenta à la députation et fut élu dans la 1re circonscription d'Auxerre à l'élection partielle du 13 août 1905, au second tour de scrutin, en remplacement de Bienvenu-Martin devenu sénateur, par 6.014 voix contre 5.098 à Philippe, sur 11.463 votants.

Sa candidature se réclame des réformes inscrites au programme du parti radical-socialiste, notamment en ce qui concerne la souveraineté absolue du suffrage universel, la refonte du système fiscal pour l'établissement de l'impôt progressif sur le revenu, la caisse des retraites pour les travailleurs, la décentralisation des réformes administratives, la défense de l'agriculture par la diffusion du crédit et des assurances agricoles.

Il fut réélu au premier tour le 6 mai 1906, par 7.867 voix sur 12.045 votants contre 3.420 à Lorris, le 24 avril 1910 avec 6.373 voix sur 11.883 votants contre 4.563 à Martin, le 26 avril 1914 avec 10.782 voix sur 21.847 votants contre 9.699 voix au même Martin et le 16 novembre 1919 où il obtint, à la tête de la liste d'union républicaine radicale et radicale-socialiste 31.312 voix sur 62.896 votants.

Durant les deux premières législatures, il déposa par deux fois une proposition de loi tendant à réorganiser les conseils de préfecture. Il fit partie de la commission sur la réforme judiciaire. Par la suite il fut membre de la commission d'enquête sur l'affaire Rochette et prit part à la discussion du projet de loi portant ouverture d'un crédit de 5 millions de francs à titre d'allocation extraordinaire en faveur des viticulteurs. Il déposa également une proposition de loi tendant à ouvrir au ministère de l'Agriculture, sur l'exercice 1913, un crédit extraordinaire de un million de francs pour les habitants d'Auxerre victimes du manque de récolte.

De 1914 à 1919, il fut membre de la commission de l'administration générale, départementale et communale, des cultes, de la décentralisation, ainsi que de la commission des postes et télégraphes. Pendant la 12e législature, il fut également membre de la commission de l'administration générale, de la commission des comptes définitifs et des économies ainsi que de celle des boissons.

Bien que déjà gravement atteint par la longue maladie qui devait l'emporter deux mois plus tard, Félix Milliaux fit acte de candidature le 11 mai 1924, sur la liste d'union républicaine démocratique et sociale de P.-E. Flandin. Il recueillit 30.871 voix sur 70.077 votants mais ne fut pas élu.

Il mourut le 25 juillet 1924 à Auxerre, à l'âge de 63 ans.