Alfred Moroux

1849 - 1906

Informations générales
  • Né le 6 juin 1849 à Busson-saint-ciran (Indre - France)
  • Décédé le 23 mars 1906 à Busson-saint-ciran (Indre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 4 mai 1891 au 14 octobre 1893
Département
Indre
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 16 janvier 1897
Département
Indre

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1897 au 1er janvier 1906

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 6 juin 1849 à Busson-Saint-Ciran (Indre), mort le 23 mars 1906 à Busson-Saint-Ciran.

Député de l'Indre de 1891 à 1897.
Sénateur de l'Indre de 1897 à 1906.

Propriétaire et fermier doté d'un véritable esprit d'initiative, connaissant à fond les choses de la terre, Alfred Moroux sut s'attirer la confiance de ses concitoyens : il fut élu conseiller d'arrondissement en août 1883, maire de Saint-Cyran, conseiller général pour Saint-Benoît-du-Sault en 1885, enfin président de l'assemblée départementale.

En 1891, lors d'une élection partielle, il se présente comme candidat républicain ; il est élu député de l'Indre le 4 mai, au second tour, par 7.930 voix sur 15.418 votants, contre 7.407 au candidat conservateur. Son mandat est renouvelé le 20 août 1893, dès le premier tour, par 8.552 voix sur 14.718 votants contre 5.901 au même adversaire.

Mais avec une nouvelle élection partielle s'offre à lui l'occasion d'entrer dans la Haute Assemblée : il démissionne de son mandat de député, est élu sénateur le 3 janvier 1897, au troisième tour, par 284 voix sur 619 votants, et s'inscrit au groupe de l'union républicaine. Il est réélu le 7 janvier 1906, au second tour, par 304 voix sur 617 votants.

Mais la mort vient le surprendre le 23 mars de la même année. Il était âgé de 56 ans.

Il s'était montré dans les deux Assemblées surtout préoccupé des questions agricoles. Républicain ferme mais tolérant, attendant l'affermissement de la République et la prospérité du pays d'une démocratie libérale et prévoyante, il avait inspiré de la sympathie, même à ses adversaires politiques.