Alfred, Joseph Naquet

1834 - 1916

Informations générales
  • Né le 6 octobre 1834 à Carpentras (Vaucluse - France)
  • Décédé le 10 novembre 1916 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1871
Département
Vaucluse
Groupe
Extrême-gauche
Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 2 juillet 1871 au 7 mars 1876
Département
Vaucluse
Groupe
Extrême-gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 5 mars 1876 au 25 juin 1877
Département
Vaucluse
Groupe
Extrême-gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 7 avril 1878 au 14 octobre 1881
Département
Vaucluse
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 1er août 1883
Département
Vaucluse
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 16 décembre 1889
Département
Seine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1890 au 14 octobre 1893
Département
Seine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Vaucluse

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 22 juillet 1883 au 21 mars 1890

Biographies

Représentant en 1871, député de 1876 à 1877, de 1878 à 1883, et sénateur, né à Carpentras(Vaucluse) le 6 octobre 1834, d'une famille israélite, il fit ses études classiques à Aix, y fut reçu bachelier, et suivit les cours de la faculté de médecine de Montpellier.

Mais Paris l'attirait. Il y vint de bonne heure avec son ami M. Cazot, plus tard sénateur et ministre, et poursuivit la préparation du doctorat. Il eut alors des commencements difficiles. « C'était en août 1855, écrit un de ses biographes ; un jeune homme, bizarrement vêtu, se promenait mélancoliquement à travers les rues de Lyon ; pantalon et gilet de velours noir usé, houppelande de velours déchirée, chapeau gris à longs poils, en forme de tuyau de poêle, mais extrêmement bas, de longs cheveux incultes tombant au-dessous des épaules, un je ne sais quoi qui tenait à la fois du bohème et du petit vieux. Tel était Alfred Naquet aux environs de la vingtième année, à une fin d'année scolaire parisienne, n'ayant pas de quoi continuer son voyage pour se rendre à Carpentras, et obligé de demeurer en gage, dans une misérable auberge lyonnaise. Notre étudiant, amené trop tard à Lyon pour prendre le bateau de la concurrence, sur lequel il avait espéré descendre le Rhin jusqu'à Avignon pour la modique somme de deux francs, dut attendre que l'ami Cazot lui eût envoyé vingt francs pour payer son hôtel. Moyennant treize francs il put prendre le bateau à vapeur et débarquer avec cinq sous en poche à Avignon, où l'hôtelier, connu de M. Naquet père, l'hébergea jusqu'à l'arrivée des subsides paternels. Sur ce bateau se trouvait un montreur de singes. Naquet se mit à l'interroger sur le prix de ses bêtes. La glace fut de suite rompue, et l'homme au singe lui dit avec un sentiment de profonde sympathie : « Oh ! nous sommes donc confrères ! monsieur est comme moi artiste, montreur de bêtes. »

Reçu licencié ès sciences physiques en 1857, et docteur en médecine en 1859, il s'attacha surtout à l'étude de la chimie, écrivit une thèse remarquée sur l'Application de l'analyse chimique à la toxicologie, concourut pour l'agrégation à la faculté de médecine avec un nouveau travail : De l'allotropie et de l'isométrie, qui jetait une vive lueur sur des questions obscures et controversées ; mais une erreur dans l'épreuve pratique lui fit préférer M. Lutz. S'étant représenté en 1863, il remporta cette fois un succès complet ; sa thèse, Des sucres, était une attaque directe contre certaines idées de Berthelot. M. Naquet fut nommé, à l'unanimité, agrégé à la faculté de médecine. Toutefois, en attendant son installation, il exerça à Palerme les fonctions de professeur à l'Institut technique (1863-1865). Là, il écrivit ses Principes de chimie fondés sur les théories modernes, où il vulgarisait la théorie atomique de son maître Wurtz : l'ouvrage fut traduit en anglais, en allemand et en russe. Admis, en 1866, à professer la chimie organique à la faculté médecine, il continua ses travaux et commença, en même temps, de s'occuper de politique républicaine et révolutionnaire.

En 1867, avec M. Emile Acollas, alors professeur de droit, il organisa à Genève le Congrès de la paix. « Je propose au Congrès, s'écria-il, de ne pas se séparer sans un vote de flétrissure à la mémoire de Napoléon Ier, le plus grand malfaiteur du siècle. » Impliqué peu après dans une affaire de conspiration et de société secrète, M. Alfred Naquet fut arrêté, avec quelques autres, et traduit en police correctionnelle. Il fut défendu par Crémieux et condamné, ainsi que M. Acollas, à quinze mois de prison, cinq cents francs d'amende et cinq ans d'interdiction civique, ce qui le privait de ses fonctions d'agrégé. Il utilisa sa détention en collaborant au Grand Dictionnaire universel, au Dictionnaire de chimie de Wurtz, au Moniteur scientifique, à la Tribune, journal de M. Pelletan, auquel il fournissait un feuilleton scientifique, enfin en écrivant un livre qui fit grand bruit et valut à son auteur une nouvelle condamnation à quatre mois de prison : Religion, propriété, famille. M. Naquet essayait d'y prouver que la forme sous laquelle s'était manifestée jusque là l'idée socialiste ne pouvait plus exister : « Il lui faut, disait-il, une forme nouvelle, scientifique, en harmonie avec les justes exigences de notre époque. ». S'étant réfugié en Espagne, il envoya de là des correspondances au Réveil et au Rappel, prit part à l'insurrection de l'Andalousie, et ne revint en France qu'à la faveur d'une amnistie.

Le 4 septembre 1870, il entra un des premiers, au Corps législatif, avec M. Lockroy. Il suivit la délégation du gouvernement à Tours et à Bordeaux en qualité de secrétaire de la commission d'étude des moyens de défense : MM. de Pontlevoy, Deshorties, Bousquet, Descombes, Dormoy, Marqfoy, officiers ou ingénieurs, la composaient avec lui.

Candidat républicain radical, le 8 février 1871, dans le département de Vaucluse, M. Alfred Naquet fut élu représentant à l'Assemblée nationale, le 5e et dernier, par 31 786 voix (63 738 votants, 85 059 inscrits). Il siégea à l'extrême gauche ; mais l'élection ayant été contestée, il démissionna avec l'ensemble des élus de Vaucluse..

Il se représenta au scrutin du 2 juillet suivant, et fut confirmé dans son mandat par 31 933 voix (60 637 votants, 80 441 inscrits). Dans l'intervalle, il avait été désigné par le gouvernement communaliste parisien pour le poste de doyen de la faculté de médecine de Paris ; mais il ne l'occupa point, se trouvant alors à Avignon où il rédigeait la Démocratie du Midi.

Il reprit sa place parmi les radicaux de l'Union républicaine, et déposa, le 23 janvier 1872, de concert avec M. Millaud, une proposition de loi tendant à déclarer Napoléon III responsable de la guerre contre la Prusse, et à faire saisir et vendre ses biens personnels pour le payement de l'indemnité de guerre. Il prit part aussi à la discussion de la loi sur les conseils généraux, répondit avec habileté aux attaques de la commission des marchés (29 juillet 1872), soutint de sa parole et de son vote les projets de retour de l'Assemblée à Paris et de dissolution, combattit l'établissement du Sénat, se prononça :
- pour le scrutin de liste,
- pour l'impôt sur les revenus,
- pour le droit illimité d'association,
- pour le système du referendum et du mandat impératif.

Il fit la guerre au gouvernement du 24 mai. Il proposa une réorganisation de la faculté de médecine, qui fut rejetée, déposa (1875) une demande d'amnistie plénière, et vota l'amendement Wallon ainsi que l'ensemble des lois constitutionnelles. Il ne tarda pas à se rallier à la campagne intransigeante que menèrent alors Louis Blanc et Madier de Montjau contre la politique dite opportuniste, qui venait de prévaloir.

Elu, le 5 mars 1876, au second tour de scrutin député d'Apt, par 7 318 voix (13 481 votants, 17 611 inscrits), contre 6 070 à M. Silvestre, conservateur-royaliste, M. Alfred Naquet siégea dans le petit groupe de l'extrême gauche, demanda à la Chambre une enquête sur les opérations du Crédit foncier, l'abrogation des lois sur la presse, et, pour la première fois, le rétablissement du divorce (juin 1876) ; cette proposition fut alors rejetée par 254 voix contre 132. Il fonda un journal, la Révolution, qui ne dura que du 12 novembre au 13 décembre 1876, collabora aux Droits de l'homme, et prononça à Nîmes, à Marseille et à Troyes, des discours intransigeants : « Nous aussi, s'écriait-il en faisant allusion à une parole de Gambetta, nous voulons la politique des résultats : des résultats de 92 à thermidor ! »

Après l'acte du 16 mai 1877 dont il fut l'adversaire, il déclara dans une lettre au Radical de Marseille, que « l'union des 363 était l'unique moyen de salut », et engagea la lutte, le 14 octobre 1877, contre son ancien adversaire, M. Silvestre, devenu candidat officiel : il n'obtint que 6 423 voix contre 7 306 à M. Silvestre élu.

Mais les opérations électorales d'Apt furent annulées par la majorité républicaine, et M. Alfred Naquet put se refaire réélire, le 7 avril 1878, par 8 669 voix sur 8 858 votants et 17 861 inscrits, Il vota d'abord, comme précédemment, avec l'extrême gauche, mais il évolua bientôt vers l'opportunisme, qu'il avait naguère si ardemment combattu, et se sépara des radicaux intransigeants en plusieurs circonstances graves, vers la fin de la législature, notamment lors des débats auxquels donnèrent lieu les lois nouvelles sur la presse, le droit de réunion et le droit d'association. Il montra plus de constance à l'égard du rétablissement du divorce ; sa motion, renouvelée au commencement de 1879, et repoussée par la commission d'initiative, fut prise en considération par la Chambre le 26 mai 1879 ; mais, malgré l’appui du rapporteur, M. Léon Renault, le divorce fut encore repoussé le 8 février 1881, par 247 voix contre 216. Organisant la plus active propagande sur cette question, M. Naquet multiplia les conférences dans les principales villes de France, et gagna à sa thèse un grand nombre de partisans.

Réélu député, le 21 août 1881, par 7 205 voix (7 413 votants, 17 017 inscrits), il dirigea quelque temps un journal opportuno-radical : l'Indépendant (11 janvier-15 juin 1882), et présenta pour la troisième fois sa proposition de rétablissement du divorce. Un rapport sommaire de la première commission d'initiative ayant conclu de nouveau à la prise en considération, le rapport définitif conclut à l'adoption, le 14 mars 1882, et, dans les séances des 13, 15 et 17 mai, après une longue et intéressante discussion, la Chambre vota, par 336 voix contre 153, en deuxième lecture, et avec de faibles modifications, le projet du député de Vaucluse.

Afin de pouvoir contribuer personnellement au succès définitif de cette réforme devant la Chambre haute, M. Alfred Naquet sollicita des électeurs sénatoriaux de Vaucluse la succession de M. Elzéar Pin, décédé.

Elu sénateur, le 22 juillet 1883, par 107 voix (204 votants), contre 51 à M. Poujade, 25 à M. Armand, 14 à M. Devitte et 5 à M. Millet-Gonzague, il soutint de nouvelles luttes pour le triomphe de la thèse dont il s'était fait le champion, eut à la défendre contre MM. Jules Simon et Allou, et obtint enfin, le 27 juillet 1884, le résultat qu'il sollicitait : le Sénat se prononça pour l'ensemble de la loi, par 153 voix contre 116. En octobre suivant, M. Naquet déposa une proposition tendant à l'élection des sénateurs par le suffrage universel direct. Il revint à la question du divorce en octobre 1886, pour demander que la séparation de corps qui, en vertu de la nouvelle loi, pouvait, après trois ans révolus, être convertie en divorce, le fût de droit ; mais, par 127 voix contre 106, le Sénat repoussa cette obligation. Il fut, en avril 1888, le seul des membres de la Chambre haute qui adhéra ouvertement au mouvement boulangiste, et se fit, a-t-on dit, le rédacteur des manifestes lus à la tribune ou publiés dans les journaux par le général Boulanger ; cette attitude l'isola singulièrement au Sénat, et, lorsqu'à la séance du 20 décembre 1888, il voulut, par manière de défi, demander l'impression aux frais du trésor du discours prononcé la veille par M. Challemel-Lacour ( Voy. ce nom), il souleva les plus vives protestations, et dut quitter la tribune et la salle des séances sans avoir pu se faire entendre ; à partir de ce moment, il ne prit plus part aux débats ni aux votes de la Chambre haute. Il contribua à amener la Ligue des patriotes, dont il était membre, à servir les vues du général Boulanger ; à ce titre, une demande en autorisation de poursuites fut portée contre lui au Sénat, au nom du gouvernement, le 11 mars 1889, et fut votée, le 14, sur un rapport de M. Demôle, par 213 voix contre 58 ; comme les trois députés poursuivis en même temps que lui pour les mêmes motifs, il fut condamné à 100 francs d'amende.

Outre les ouvrages déjà cités, on a de lui :
- De l'atomicité (1868) ;
- Divorce (1876) ;
Il a collaboré à la Philosophie positive, à l'Evenement, à la Révolution, etc.

Date de mise à jour: juillet 2017

Né le 6 octobre 1834 à Carpentras (Vaucluse), mort le 10 novembre 1916 à Paris.

Député du Vaucluse de 1876 à 1883.

Sénateur du Vaucluse de 1883 à 1890.

Député de la Seine de 1890 à 1893.

Député du Vaucluse de 1893 à 1898.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 480).


Aux élections générales des 22 septembre et 6 octobre 1889, il se présente dans le Ve arrondissement de Paris où il est élu, au second tour, avec 4.830 voix contre 4.745 à Bourneville, radical-socialiste, député sortant.

Mais son élection ayant été invalidée le 16 décembre 1889, il doit revenir devant ses électeurs qui lui renouvellent leur confiance : le 2 mars 1890, au second tour de scrutin, il recueille 4.496 voix contre 3.698 à son concurrent de l'année précédente. Il donne alors sa démission de sénateur.

Dans son action politique, il demeure fidèle au boulangisme, même après la défaite de ce parti. La révision de la Constitution de 1875, qu'il juge détestable, reste pour lui l'objectif le plus urgent et, s'il désire des réformes dans tous les domaines, il n'en repousse pas moins de toutes ses forces « le collectivisme qui de son vrai nom s'appelle le communisme ».

À la Chambre, il siège dans plusieurs commissions et dépose deux propositions de loi, l'une tendant à la participation des travailleurs aux bénéfices des sociétés industrielles et commerciales par actions, l'autre visant à créer une assurance contre les accidents professionnels pouvant atteindre les ouvriers mineurs. Il intervient dans plusieurs débats concernant notamment : les justices de paix, les caisses d'épargne, la réforme de la législation des patentes, le rétablissement de l'ordre à Paris à la suite des manifestations d'étudiants.

À la consultation de 1893, il se porte candidat à Carpentras, son pays natal, qu'il a déjà représenté au Parlement pendant dix-huit ans. Il se présente comme un ardent républicain, soucieux de reconstituer l'armée radicale et progressiste. À ses adversaires qui lui reprochent son passé boulangiste, il répond avoir vu dans la popularité du général, lorsque l'extrême gauche le porta au pouvoir, le moyen de vaincre l'impossibilité d'obtenir la révision constitutionnelle vers laquelle doivent tendre tous les efforts. Il est élu au second tour avec 4.686 voix contre 4.406 au député sortant, Béraud.

Au cours de cette législature, son activité parlementaire ne faiblit pas. Les nouvelles propositions dont il prend l'initiative sont d'une importance inégale ; elles ont pour objet : l'assimilation des enfants naturels aux enfants légitimes au point de vue successoral, la délivrance de permis de chasse valables pendant 24 heures, la révision des lois constitutionnelles.

À la tribune, il aborde de nombreux sujets : droits de douane sur le blé et ses dérivés à l'importation, répression des menées anarchistes, mesures disciplinaires prises contre les fonctionnaires investis d'un mandat électif, impôt direct sur le revenu et taxes assimilées, nécessité de réviser les lois constitutionnelles de 1875, nomination des sénateurs au suffrage universel... Il intervient encore dans la discussion des deux interpellations relatives, l'une à la révocation d'un trésorier-payeur général et à la prédominance des juifs dans l'administration française, l'autre aux dangers de l'infiltration incessante de la race juive.

En 1896, figurant parmi les parlementaires désignés par Arton comme ayant bénéficié des libéralités de la compagnie de Panama, Naquet quitte la France dès l'annonce des poursuites. De Londres, il écrit que son état de santé ne lui permet pas de courir le risque et les rigueurs d'une détention préventive, mais il saura établir son innocence. Le 30 novembre 1897, la Cour d'assises de la Seine acquitte les autres parlementaires poursuivis et, sur la foi des certificats médicaux qu'il a fournis, lui accorde un sursis d'un mois pour se présenter. Revenu à Paris dans les délais fixés, il est à son tour acquitté le 30 mars 1898.

À la suite de cet épisode malheureux, il décide de ne pas solliciter le renouvellement de son mandat de député lors des élections générales qui ont lieu la même année. Retiré de la vie politique active, il donnera néanmoins son adhésion au parti socialiste en 1900. Ses idées, Naquet les a également défendues par la plume dans divers ouvrages :

- Socialisme, Collectivisme et socialisme libéral (1890),
- Temps futur (1900),
- L'Humanité et la Patrie (1901),
- L'anarchisme et le collectivisme (1904).

Homme politique, il était aussi homme de science : docteur en médecine, agrégé de la Faculté de Paris, il est l'auteur d'études scientifiques importantes.

Naquet est mort le 10 novembre 1916 à Paris. Il était âgé de 82 ans.

Date de mise à jour: août 2017