Henri, Jules, Lucien Becquart

1891 - 1953

Informations générales
  • Né le 1er octobre 1891 à Houplines (Nord - France)
  • Décédé le 19 mars 1953 à Mazagan (Maroc)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Nord
Groupe
Fédération républicaine de France

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 1er octobre 1891, à Houplines (Nord), mort le 19 mars 1953, à Mazagan (Maroc). Député du Nord de 1936 à 1942.

Henri Becquart, après avoir terminé ses études juridiques, prit une part brillante à la première grande guerre mondiale : engagé volontaire, il obtint la Croix de guerre, la Distingued service cross américaine, et la Médaille militaire. Licencié en droit, il fut placé à la tête d'une usine de tissages de toile, près d'Armentières.

Dès 1921, il se lança dans la vie politique. En octobre 1925, il fut l'un des fondateurs d'un groupement régional de propagande. II prononça de nombreuses conférences au nom des républicains modérés.

En octobre 1934, il fut élu conseiller général du Nord.

Il se présenta aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936 et fut élu dans la première circonscription de Lille, au deuxième tour de scrutin, avec 9.410 voix sur 15.923 suffrages exprimés.

Il fut nommé membre de la Commission du commerce et de l'industrie, de la Commission des mines et de la force motrice, de la Commission des comptes définitifs et des économies.

Père de famille nombreuse, il s'intéressa particulièrement aux problèmes familiaux.

Il déposa à ce sujet, plusieurs propositions de loi ou de résolution: maintien de la mère au foyer (1936) ; droit de suffrage à la famille indépendamment des individus qui la composent (1936- 1939) ; salaires plus importants pour les familles nombreuses (1937).

Il présenta également plusieurs propositions de loi en faveur des personnes âgées (1937), et des anciens combattants (1936-1938). Il fut plusieurs fois rapporteur de textes portant sur des problèmes techniques (commerciaux et industriels). Au cours de la discussion sur le projet de loi de 40 heures, il dénonça les dangers que ce texte ferait courir à l'économie nationale.

Le 13 novembre 1936, il développa son interpellation sur l'affaire Salengro, accusé d'insoumission, reprenant les thèses de l'hebdomadaire Gringoire.

Il intervint à maintes reprises en séance publique, notamment sur les problèmes concernant le commerce ou l'industrie. Il s'opposa vivement, en 1939, à ce que soient amnistiés les ouvriers et fonctionnaires frappés à la suite de faits de grèves.

Pendant la guerre, il prit part à la Résistance ce qui lui permit d'être relevé de son inéligibilité en 1945.

Candidat, en 1945, aux élections de la première Assemblée Nationale Constituante, il échoua et se retira définitivement de la vie politique.

Il mourut le 19 mars 1953, à Mazagan (Maroc).




Né le 1er octobre 1891 à Houplines (Nord) Décédé le 19 mars 1953 à Mazagan (Maroc)

Député du Nord de 1936 à 1942

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 516, 517)

Compte tenu de son activité dans la Résistance, Henri Becquart est relevé. par décision du Jury d'honneur rendue le 31 juillet 1945, de l'inéligibilité qui le frappait du fait de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi constitutionnelle.

Tête de liste républicaine et démocratique aux élections d'octobre 1945 pour la première Assemblée nationale Constituante, dans la deuxième circonscription du Nord, il ne recueille que 18 532 suffrages pour un quotient électoral de 50 160 voix.

Retiré définitivement de la vie politique et achevant d'élever les derniers de ses onze enfants, Henri Becquart meurt le 19 mars 1953 à Mazagan.