Isidore Philbois

1864 - 1929

Informations générales
  • Né le 17 juin 1864 à Bossancourt (Aube - France)
  • Décédé le 7 mars 1929 à Troyes (Aube - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Aube
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Aube
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 17 juin 1864 à Bossancourt (Aube), mort le 7 mars 1929 à Troyes (Aube).

Député de l'Aube de 1914 à 1924.

Employé de commerce, membre dès 1889 du parti ouvrier français, puis du parti socialiste, adjoint au maire de Troyes, Isidore Philbois qui avait été battu de justesse aux élections de 1910, est élu au second tour à celles d'avril mai 1914, dans la 1re circonscription de Troyes, avec 5.177 voix sur 16.785 inscrits et 12.859 votants contre 4.258 à Lesaché, battant le député sortant Berniolle, qui n'arriva qu'en quatrième position.

Il adhère au groupe socialiste et fait partie des commissions de l'administration générale, des cultes, de la décentralisation et du contrôle du ravitaillement. Rapporteur de la proposition de résolution tendant à publier au Journal officiel le nom des évacués des régions libérées, il s'intéresse à la mise en sursis des agriculteurs des classes 1888 et 1889, propose d'installer sur place des bureaux démobilisateurs et demande une accélération du paiement de l'impôt sur les bénéfices de guerre.

Il conserve son siège aux élections des 16 et 30 novembre 1919, seul élu de la liste du parti socialiste S.F.I.O. dans le département. Membre des commissions de l'administration générale, de l'agriculture et des travaux publics, il quitte la S.F.I.O. après le congrès de Tours de 1920 pour adhérer au parti communiste. Il participe à la discussion des interpellations sur les grèves du Nord, à l'occasion desquelles il s'élève contre la mauvaise foi des patrons de l'industrie textile et à celle de Georges Mandel sur la politique intérieure pour donner raison aux fonctionnaires qui protestent contre l'insuffisance de leurs traitements.

Il n'est pas réélu aux élections du 11 mai 1924, où la liste du bloc ouvrier et paysan dans laquelle il figure, en tête, n'obtient aucun siège.

Il meurt à Troyes quelques années plus tard, le 7 mars 1929, à l'âge de 64 ans.