Lucien, Armand, Henri Rodat

1842 - 1894

Informations générales
  • Né le 31 juillet 1842 à Rodez (Aveyron - France)
  • Décédé le 10 novembre 1894 à La salvetat-peyralès (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Aveyron
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 27 février 1887 au 14 octobre 1889
Département
Aveyron

Biographies

Député de 1881 à 1885 et de 1887 à 1889, né à Rodez (Aveyron) le 31 juillet 1842, fils de Pierre Marie Henri Rodat qui avait été représentant en 1848-1849, il entra dans l'administration après le 4 septembre 1870, et fut, du 14 septembre au 2 décembre suivant, sous-préfet de Millau.

Candidat républicain modéré aux élections législatives de 1876 dans la 2e circonscription de Rodez, il échoua, au second tour de scrutin, le 5 mars, avec 6,814 voix contre 7,178 à l'élu conservateur, M. Roques. Il se représenta sans plus de succès, le 14 octobre 1877, et obtint alors 3,046 voix contre 6,258 à l'élu officiel, M. Azémar, et 2,157 à M. Mazenq.

Au renouvellement du 21 août 1881, M. Rodat devint député de la 2e circonscription de Rodez, par 7,267 voix (12,976 votants, 16,858 inscrits), contre 5,679 au député sortant. Il siégea dans la majorité opportuniste qui soutint les cabinets Ferry et Gambetta et qui vota les crédits du Tonkin. Secrétaire de la Chambre, il prit plusieurs fois la parole, notamment dans les discussions de la loi sur les récidivistes et au projet de code rural, et ne se représenta pas en 1885.

Mais, le 27 février 1887, le décès de M. Roques ayant produit une vacance dans la représentation du département, M. Rodat fut élu député de l'Aveyron par 55,748 voix (63,250 votants, 116,628 inscrits), contre 1,151, à M. Soubrié. Il reprit sa place à gauche, soutint les divers ministères qui se succédèrent au pouvoir, déposa (juin 1887) un amendement à la loi militaire tendant à l'incorporation des séminaristes dans le corps des infirmiers même en temps de paix, parla (juin 1888) sur la responsabilité des accidents des victimes du travail, et se prononça, en dernier lieu,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.


Né le 31 juillet 1842 à Rodez (Aveyron), mort le 10 novembre 1894 à La Salvetat-Peyralès (Aveyron).

Député de l'Aveyron de 1881 à 1885 et de 1887 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 178.)

Lucien Rodat se représenta au renouvellement de 1889 sans succès. Il obtint 4.725 voix sur 14.179 votants dans la 2e circonscription de Rodez, mais ce fut Gaston Roques, dont il avait battu le père en 1881 et à qui il avait succédé en 1887, qui l'emporta avec 9.384 voix.

Il ne se représenta pas en 1893 et mourut le 10 novembre 1894 dans son manoir ancestral de la Salvetat-Peyralès, à l'âge de 52 ans.