Paul, Antoine, Théodore Bénazet

1843 - 1920

Informations générales
  • Né le 22 novembre 1843 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 22 décembre 1920 à Mérigny (Indre - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 17 novembre 1878 au 14 octobre 1881
Département
Indre
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Indre
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Indre
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 28 février 1891
Département
Indre
Groupe
Union des Droites

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 15 février 1891 au 2 janvier 1897

Biographies

Député depuis 1878, né à Paris, le 22 novembre 1843, il fit son droit, entra à l'école des Beaux-Arts dans la section d'architecture, puis au ministère d'Etat sous l'Empire.

Capitaine de mobiles à l'armée de la Loire pendant la guerre franco-allemande, il devint, à la paix, maire de Mérigny et conseiller général de l'Indre, et se présenta comme candidat bonapartiste dans l'arrondissement du Blanc, à l'élection partielle du 17 novembre 1878, en remplacement de Clément Laurier, décédé.

Il fut élu par 7 323 voix, sur 13 009 votants et 17 300 inscrits, contre M. Fombelle 5 597 voix, prit place dans le groupe de l'Appel au peuple, et fut un des secrétaires de la Chambre.

Réélu dans le même arrondissement, le 21 août 1881, par 7 250 voix sur 14 331 votants et 17 662 inscrits, contre MM. Fombelle (3 914 voix), Sencier (1 768), et Resnier (1 342) ; il fut encore élu par le département de l'Indre, le 4 octobre 1885, le 2e sur 5 avec toute la liste conservatrice, par 35 633 voix sur 69 748 votants et 83 936 inscrits.

Il a toujours voté avec le groupe bonapartiste, et notamment, contre le scrutin de liste (24 mars 1885) et, dans la dernière session :
- contre le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la constitution (chute du ministère Floquet),
- contre les poursuites contre trois députés membres de la ligue des Patriotes (14 mars),
- contre la proposition de loi Lisbonne restrictive de la liberté de la presse (2 avril),
- contre les poursuites contre le général Boulanger (4 avril).

Chevalier de la Légion d'honneur.



Né à Paris, le 22 novembre 1843, mort à Mérigny (Indre) le 22 décembre 1920.

Député de l'Indre de 1878 à 1891. Sénateur de l'Indre de 1891 à 1897.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 250.)

Il fut réélu aux élections générales du 22 septembre 1889 par la circonscription du Blanc, au premier tour de scrutin. Membre de diverses commissions, il rapporta le projet de loi tendant à supprimer la compagnie des pionniers de discipline (1890).

Elu sénateur de l'Indre le 15 février 1991, à une élection partielle, en remplacement du Comte de Bondy, décédé, il se démit de son mandat de député le 28 février.

Siégeant à droite, il appartint à diverses commissions et se fit entendre à plusieurs reprises dans des débats ayant trait notamment : à l'exercice de la médecine, au recrutement de l'armée (1892); au rengagement des sous-officiers (1893); à l'organisation de l'artillerie et du génie (1894); au recrutement de l'armée relativement au service de deux frères (1895 et 1896).

Il fut battu au renouvellement du 3 janvier 1897.

Il était lieutenant-colonel d'état-major de l'armée territoriale et avait été promu officier de la Légion d'honneur à titre militaire, au mois de juillet 1897.

Il mourut à Mérigny, dont il avait été le maire, et où il possédait le château de La Roche-Bellusson, le 22 décembre 1920.