Rémy Roux

1865 - 1957

Informations générales
  • Né le 29 juin 1865 à Nice (Alpes-Maritimes - France)
  • Décédé le 14 juillet 1957 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 29 juin 1865 à Nice (Alpes-Maritimes).

Député des Bouches-du-Rhône de 1924 à 1932.

Fils d'un ouvrier verrier et d'une mère couturière nés tous deux à Vidauban, petite commune du Var, il est apprenti verrier lui-même puis élève à l'Ecole normale d'Aix-en-Provence et instituteur public. Il s'élève dans sa profession et devient président de la fédération des amicales d'instituteurs de France et des colonies. Il milite dans le mouvement socialiste à partir de 1887 et appartient au comité Pyat.

Ce n'est qu'aux élections législatives des 11 et 25 mai 1924 que Rémy Roux est élu député, participant ainsi au succès du cartel des gauches.

Candidat dans la 1re circonscription des Bouches-du-Rhône, sur 136.085 inscrits, 111.459 votants, Rémy Roux recueille 51.041 voix. Quatre autres colistiers du cartel sont élus avec lui, dont Fernand Bouisson. L'union républicaine démocratique n'a que deux élus.

Aux élections des 1er et 8 mai 1928, il choisit la 6e circonscription de Marseille. Il est en ballottage au premier tour où, sur 19.327 inscrits et 15.971 votants, Rémy Roux n'obtient que 7.387 voix contre Artaud 6.124 et Peyrot 1.729. Au second tour, sur 19.527 inscrits et 15.593 votants, il est élu par 8.055 voix contre 6.389 à Artaud.

Il ne se représente pas aux élections de 1932.

A la Chambre, Rémy Roux s'inscrivit au groupe socialiste. Il appartient aux commissions de la marine marchande, des boissons, de l'enseignement et à deux commissions spéciales, l'une sur la mise en valeur de la Corse, l'autre concernant les édifices détruits par faits de guerre.

En matière d'initiatives législatives, il se borna à deux propositions, l'une concernant les victimes d'un cyclone à Marseille, la seconde l'ancienneté des marins câbliers. En qualité de rapporteur, il se signala par des rapports sur les mousses des bateaux de moins de 25 tonneaux, l'examen médical des jeunes marins, leur placement, la réorganisation de l'inscription maritime, la convention avec les Chargeurs réunis, le déplacement du personnel enseignant, l'inspection médicale scolaire, les instituteurs et les inspecteurs scolaires.

Il aborda la tribune à l'occasion d'assez nombreuses interventions sur l'enseignement technique, l'administration de l'Alsace-Lorraine, l'enseignement dans les pays rhénans, les locations en meublé, les rapports entre bailleurs et locataires, les bourses, le cinéma à l'école, les forêts domaniales, les bibliothèques scolaires, les fonctionnaires des douanes, les services pénitentiaires, les permissions des agriculteurs, les prisonniers de guerre, les traitements des fonctionnaires, etc..