Paul Sandrique

1845 - 1892

Informations générales
  • Né le 14 juin 1845 à Brunehamel (Aisne - France)
  • Décédé le 14 mai 1892 à Brunehamel (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 27 novembre 1882 au 14 octobre 1885
Département
Aisne
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 18 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Aisne
Groupe
Union républicaine

Biographies

Député de 1882 à 1889, né à Brunehamel (Aisne) le 14 juin 1845, il fit ses études au lycée de Versailles et vint étudier le droit à Paris.

Reçu avocat, il fut secrétaire de M. Clément Laurier (1869), se fit remarquer au barreau et plaida devant la haute cour de Blois pour M. Villeneuve, plus tard député de la Seine. Pendant la guerre, il remplit à Tours auprès de M. Ranc les fonctions de chef de cabinet du directeur de la sûreté générale.

Conseiller général de l'Aisne pour le canton de Rozoy-sur-Seine, M. Sandrique, qui était devenu secrétaire de Gambetta en 1871, se présenta à la députation le 12 novembre 1882, et fut élu, au second tour, député de la 1re circonscription de Vervins, par 7,136 voix (12,594 votants, 16,649 inscrits), contre 5,317 au docteur Dupuy, maire de Vervins ; il remplaçait M. Soye, décédé. M. Sandrique siégea à gauche, et vota avec les opportunistes, notamment pour les crédits de l'expédition du Tonkin.

Inscrit sur la liste républicaine modérée de l'Aisne, lors des élections d'octobre 1885, il fut réélu, au scrutin de ballottage (18 octobre), le 1er sur 8, par 64,549 voix (117,821 votants, 147,808 inscrits), reprit sa place dans la majorité, parut peu à la tribune, vota l'expulsion des princes, soutint de ses votes les cabinets Rouvier et Tirard, et se prononça en dernier lieu:

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse;

il s'abstint sur l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, et était absent par congé lors du scrutin sur les poursuites contre le général Boulanger.

Né le 14 juin 1845 à Brunehamel (Aisne), mort le 14 mai 1892 à Brunehamel.

Député de l'Aisne de 1882 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 265.)

Opposé au rétablissement du scrutin uninominal voté le 11 février 1889, Paul Sandrique ne se représenta pas au renouvellement de 1889 et ne fit plus acte de candidature.

Il appartenait toujours au Conseil général lorsqu'il mourut à d'âge de 47 ans le 14 mai 1892 à Brunehamel.