Albert, Victor, Marie de Benoist

1843 - 1923

Informations générales
  • Né le 17 mai 1843 à Waly (Meuse - France)
  • Décédé le 27 mai 1923 à Thonne-les-prés (Meuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 20 janvier 1901 au 31 mai 1902
Département
Meuse
Groupe
Action libérale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Meuse
Groupe
Action libérale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 17 mai 1843 à Waly (Meuse), mort le 27 mai 1923 à Thonne-les-Prés (Meuse).

Député de la Meuse de 1901 à 1906.

Albert de Benoist était le fils de Louis, Victor de Benoist, ancien député au Corps législatif de 1858 à 1870. Ses trois frères, Henri, Jules et Paul devinrent tous les trois généraux.

Après avoir fait ses études de droit à Paris, il entra en 1865, comme auditeur au Conseil d'Etat, puis fut nommé sous-préfet de Pamiers en 1869 et révoqué le 4 septembre.

Lorsque la guerre de 1870 éclate, il s'engage dans le 2e régiment de marche de chasseurs. Nommé sous-lieutenant le 25 décembre 1870 il démissionne en avril 1871 et se retire près de Montmédy où il se marie.

Attiré par la politique, il devient conseiller municipal, puis maire de Thonne-les-Prés, conseiller général du canton de Montmédy et enfin le 20 janvier 1901, il est élu député de la Meuse pour l'arrondissement de Montmédy, à une élection partielle en remplacement de M. Sommeiller, décédé, au deuxième tour de scrutin avec 6.307 voix contre 5.749 à M. Didion son principal adversaire.

Pendant ce court mandat (la législature devait se terminer l'année suivante), il fait partie de diverses commissions et prend part à la discussion des budgets des Ministères de l'Instruction publique, des Finances et de la Guerre de l'exercice 1902.

Il est réélu aux élections générales du 27 avril 1902, au premier tour de scrutin, par 6.499 voix, contre 6,370 à M. Lefèbvre sur 12.953 votants. Membre de la Commission du suffrage universel, de la Commission relative à la législation des boissons, il participe à la discussion des budgets des exercices 1903, 1904 et 1905, s'intéressant tout spécialement : à la vente des tabacs, au renforcement des forts, à l'assistance aux vieillards, infirmes et incurables, aux renseignements politiques demandés aux instituteurs (1903) ; aux sociétés et aux professeurs d'agriculture (1904) ; à la séparation des églises et de l'Etat (1905); et aux retraites des agents des douanes (1906). Il vota avec l'opposition libérale et s'opposa à la politique du Cabinet Rouvier.

Il fut battu aux élections du 6 mai 1906 par M. Lefèbvre.

Il se retira à Thonne-les-Prés, entouré de l'estime de ses concitoyens et y mourut le 27 mai 1923.

Il était Commandeur de Saint-Grégoire le Grand.