André, Eugène Béranger

1907 - 2006

Informations générales
  • Né le 6 décembre 1907 à Suresnes ( - France)
  • Décédé le 1er septembre 2006 à Suresnes (Hauts-de-Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
Ire Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 21 octobre 1945 au 10 juin 1946
Département
Nièvre
Groupe
Mouvement républicain populaire
Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Nièvre
Groupe
Mouvement républicain populaire
Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 10 novembre 1946 au 4 juillet 1951
Département
Nièvre
Groupe
Mouvement républicain populaire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 6 décembre 1907 à Suresnes (Hauts-de-Seine)

Membre de la première et de la seconde Assemblée nationale Constituante (Nièvre)

Député de la Nièvre de 1946 à 1951

André Béranger est né à Suresnes le 6 décembre 1907. Muni du certificat d'études primaires, il devient ouvrier métallurgiste.

En 1939, il est mobilisé au huitième régiment du Génie. Affilié à un groupe de résistance de la région parisienne, il se réfugie dans la Nièvre pour échapper aux poursuites de la Gestapo.

A la Libération, il adhère au M.R.P (Mouvement Républicain Populaire) et participe aux équipes ouvrières de ce Mouvement.

Aux élections à la première Assemblée nationale Constituante, le 21 octobre 1945, André Béranger est élu à la tête de la liste M.R.P. dans la Nièvre. 32 124 voix sur 124 821 suffrages exprimés se sont portées sur cette dernière contre 41 086 pour la liste communiste et 30 479 suffrages pour la liste S.F.I.O, qui sont les seules à avoir des élus.

André Béranger est nommé membre de la Commission de l'éducation nationale et des beaux-arts, de la jeunesse, des sports et des loisirs, puis de la Commission du ravitaillement.

André Béranger est réélu député de la Nièvre à la seconde Assemblée nationale Constituante, le 2 juin 1946. Avec 32 860 suffrages, la liste M.R.P confirme très légèrement sa place par rapport à 1945 (26,2 % des suffrages exprimés au lieu de 25,73 %). Il reste membre de la Commission du ravitaillement.

Au sein de ces deux Assemblées, ses interventions peu nombreuses restent circonscrites aux sujets relevant des commissions dont il est membre.

Le 10 novembre 1946, André Béranger est réélu. Cependant, la liste M.R.P, avec 20 049 suffrages (16,1 % des suffrages exprimés) rétrograde de la deuxième à la quatrième place, derrière la liste communiste, la liste d'action et d'unité républicaine conduite par François Mitterrand et la liste socialiste.

Au cours de la première législature de la IVe République, André Béranger est élu secrétaire de l'Assemblée nationale. Il est nommé membre de la Commission de l'éducation nationale et de la Commission du travail et de la sécurité sociale, puis participe aux travaux de la Commission du suffrage universel, du règlement et des pétitions. En outre, il est nommé juré de la Haute Cour de justice.

Le 27 janvier 1948, il dépose une proposition de loi tendant à assimiler les mutilés civils aux mutilés de guerre en ce qui concerne le taux de pension.

Le 13 mai 1948, il prend part à la discussion du projet de loi relatif aux écoles privées des houillères nationales, projet qui concerne plusieurs écoles du département de la Nièvre. Il se prononce contre l'extension aux houillères du sud de la Loire des dispositions qui avaient nationalisé les écoles des houillères du Nord, le 2 novembre 1945, arguant du fait qu'il n'existait pas, dans la Nièvre, d'écoles confessionnelles dans les communes concernées et que, par conséquent, l'adoption du projet reviendrait à priver les parents du choix dans ce domaine.

Aux élections législatives du 17 juin 1951, André Béranger conduit la liste d'action sociale, familiale et rurale, présentée par le M.R.P et les Républicains Démocrates. Avec 6,2 % des suffrages exprimés, le recul amorcé en 1946 se confirme. André Béranger est battu par un candidat R.P.F.

Cet échec marque la fin de sa carrière politique nationale. Il se consacre alors à des activités syndicales.