Gustave Poussineau

1857 - 1936

Informations générales
  • Né le 3 novembre 1857 à Tours (Indre-et-Loire - France)
  • Décédé le 17 octobre 1936 à Dinard (Ille-et-Vilaine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Entente républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Ille-et-Vilaine
Groupe
Union républicaine démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 3 novembre 1857 à Tours (Indre-et-Loire), mort le 17 octobre 1936 à Dinard (Ille-et-Vilaine).

Député de l'Ille-et-Vilaine de 1919 à 1928.

Fils de propriétaire, il s'oriente pendant la première partie de sa vie vers la carrière des armes et devient officier de cavalerie. Le 25 décembre 1899 il est élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur. C'est à l'occasion des élections générales du 26 avril 1914 qu'il brigue pour la première fois le mandat de député dans la 2e circonscription de Saint-Malo. Il n'est cependant pas élu et n'obtient que 5.626 voix sur 13.397 votants. Aussi, bien qu'âgé de 57 ans, il n'hésite pas à reprendre un engagement dans l'armée où il accomplit énergiquement son devoir.

Il est élu aux élections du 16 novembre 1919 sur la liste du Comité d'union nationale à l'âge de 62 ans. Troisième sur cette liste dont tous les membres seront élus, il remporte 45.295 voix sur 114.347 votants. Inscrit au groupe de l'entente républicaine démocratique, membre de la commission des marchés de la guerre et de la commission du travail, il prend part à différentes discussions, notamment celles concernant la création de nouvelles ressources fiscales, l'amnistie et le nouveau régime des chemins de fer d'intérêt général.

Réélu aux élections générales du 11 mai 1924 sur la liste d'union et de concorde nationale où il était cinquième, par 64.933 voix sur 124.444 votants, il s'inscrit au groupe de l'union républicaine démocratique. Son programme se réclame de Poincaré ; il défend une France forte face à l'Allemagne, de strictes économies et s'élève contre l'inquisition fiscale. Il participe aux commissions de l'hygiène et de la marine marchande.

Le 22 avril 1928, il ne se représente pas.

Il se retire alors à Dinard, où il meurt le 17 octobre 1936, dans sa 79e année. Le 1er janvier 1931, il avait été nommé officier de la Légion d'honneur.