Antoine, Abel, Gabriel Prévot dit Ellen-Prévot

1877 - 1952

Informations générales
  • Né le 11 août 1877 à Auch (Gers - France)
  • Décédé le 5 juin 1952 à Toulouse (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Haute-Garonne
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Haute-Garonne
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 11 août 1877 à Auch (Gers), mort à Toulouse (Haute-Garonne) le 5 juin 1952.

Député de la Haute-Garonne de 1910 à 1919.

Antoine Prévot, fils unique d'un chef de brigade des postes, fit ses études au lycée de Toulouse puis au lycée Henri-IV à Paris et entra, en 1898, à l'Ecole normale supérieure. Agrégé de lettres, il est nommé professeur à Aurillac, puis à Cahors. Fervent de journalisme, il collabore à la Dépêche de Toulouse, à la Cité et au Midi socialiste qu'il fonda avec Bedouce. En 1910, il collabora à l'Humanité dont il fut l'envoyé spécial aux congrès des syndicats agricoles. Il fut aussi secrétaire de rédaction à la Revue socialiste. C'est comme journaliste qu'il adopta le surnom d'Ellen-Prévot, surnom qu'il conserva à la Chambre pour se distinguer de ses homonymes.

Dès 1906, il s'intéressa à la politique. Il se présenta aux élections législatives à Toulouse, mais il fut battu par 6.043 voix contre 6.488 à Couderc. De nouveau candidat en 1910, il fut élu dans la 2e circonscription de Toulouse, au second tour de scrutin. Il obtint alors 9.677 voix contre 8.491 à Couderc, député sortant, son adversaire de 1906. Il fut réélu en 1914.

Député du groupe socialiste, il s'intéresse surtout à l'enseignement et à l'agriculture. Vice-président de la commission de l'enseignement, il prend part à la discussion du projet de loi instituant les pupilles de la Nation. Les questions sociales font l'objet de ses préoccupations et, en 1911, il interpelle le gouvernement sur les représailles exercées par la Compagnie du Midi contre les cheminots qui avaient cessé le travail.

Après la guerre - qu'il fait comme officier d'administration - il sollicite un nouveau mandat auprès de ses électeurs en 1919 mais il est battu.

Il se consacra alors à des affaires industrielles, telles que Les Ferroneries du Midi en particulier et se fixa définitivement à Toulouse en 1922.

De 1921 à 1928 il fut conseiller général de la Haute-Garonne, canton de Toulouse-Ouest. Conseiller municipal de cette ville à plusieurs reprises, il devint maire en 1935 et le demeura jusqu'à sa révocation par le gouvernement de Vichy en 1940.

Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 11 juillet 1935.

Date de mise à jour: février 2014