André Pringolliet

1879 - 1965

Informations générales
  • Né le 23 janvier 1879 à Ugine (Savoie - France)
  • Décédé le 13 juillet 1965 à Ugine (Savoie - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Savoie
Groupe
Parti socialiste de France
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Savoie
Groupe
Union socialiste et républicaine

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 23 janvier 1879 à Ugine (Savoie).

Député de la Savoie de 1932 à 1942.

André Pringolliet bénéficiait déjà d'une solide position locale lorsqu'il obtint son premier mandat parlementaire. Cultivateur-négociant, président de la Fédération des mutuelles-bétail de la Savoie, il devint maire d'Ugine en 1908 à 29 ans, puis il fut successivement élu conseiller d'arrondissement en 1910 et conseiller général en 1919, après avoir participé à la Première Guerre mondiale. Il fut élu député en 1932, au deuxième tour, par 9.036 voix contre 5.069 à M. Jorioz sur 15.204 votants.

En 1936, en revanche, sa réélection fut plus malaisée. Se trouvant en seconde position au premier tour avec 4.051 voix contre 5.187 voix pour M. Martin, il ne l'emporta sur ce dernier au second tour que par 7.565 voix contre 6.979 sur 14.962 votants.

Inscrit au groupe socialiste S.F.I.O. en 1932, il appartint aux commissions de l'administration générale et communale, de la législation et des P.T.T. et à la commission d'enquête sur l'affaire Stavisky. Il rapporta plusieurs propositions de loi sur le régime des collectivités locales et intervint lors des débats sur les budgets de 1933, 1935 et 1936 à l'occasion de l'examen des crédits du ministère de la Santé publique et du ministère des Travaux publics.

Au début de son deuxième mandat, il s'inscrivit au groupe de l'union socialiste et républicaine dont faisaient partie MM. Ramadier, Frossard et de Monzie puis il réintégra le groupe socialiste S.F.I.O.

Membre des commissions de l'administration générale, départementale et communale et des P.T.T., il continua à manifester un grand intérêt pour les problèmes des collectivités locales que sa longue expérience de magistrat municipal lui permettait de traiter avec compétence. Il fut notamment rapporteur du projet de loi portant ratification du décret du 30 juillet 1937 relatif aux services industriels des départements et communes et rapporteur pour avis du projet de loi tendant à supprimer la patente et à créer des ressources nouvelles pour les départements et communes. Il rapporta aussi le projet de loi tendant à ratifier le décret du 17 juin 1938 concernant la procédure de fixation des taxes postales, télégraphiques et téléphoniques, le projet de loi tendant à confier la perception de la taxe de séjour au Service des contributions indirectes, la proposition de loi de M. Voirin tendant à l'abrogation du décret-loi relatif au contrôle financier de la caisse des écoles. Enfin, André Pringolliet qui faisait partie du conseil supérieur des sapeurs-pompiers rapporta plusieurs propositions de loi et de résolution déposées en faveur de ce corps.

En 1936, André Pringolliet intervint au cours de l'examen du budget sur les crédits du ministère des P.T.T. Le 9 février 1939, il participa à une interpellation sur la politique agricole du gouvernement.

Il vota les pouvoirs constituants au maréchal Pétain le 10 juillet 1940. André Pringolliet était officier de la Légion d'honneur et titulaire de la Médaille militaire.