Alexandre-Félix Puechmaille

1874 - 1925

Informations générales
  • Né le 2 mai 1874 à Golinhac (Aveyron - France)
  • Décédé le 18 octobre 1925 à Moulins (Allier - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 18 octobre 1925
Département
Allier
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 2 mai 1874 à Golinhac (Aveyron), mort le 18 octobre 1925 à Moulins (Allier).

Député de l'Allier de 1924 à 1925.

Alexandre Puechmaille fut instituteur de 1894 à 1899, puis élève à l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud. Il obtint son certificat d'aptitude au professorat en juillet 1901 et fut alors nommé professeur de lettres à l'Ecole normale de Grenoble, puis à celle de Rodez. Pourvu du certificat d'aptitude à l'inspection en octobre 1903, il fut nommé inspecteur primaire à Lapalisse le 20 décembre.

Mobilisé en 1914 au 98e territorial d'infanterie, il fut blessé comme caporal téléphoniste en 1915 ; décoré de la croix de guerre, il fut mis en sursis d'appel en 1917.

Alexandre Puechmaille était président de la section de la Ligue des droits de l'homme de Moulins. Très actif, il organisa des sociétés de secours mutuels dans l'arrondissement de Lapalisse et l'Union départementale des sociétés de secours mutuels ainsi que des colonies scolaires de vacances. Il milita, de plus, en faveur des œuvres postscolaires.

En 1919, il avait été chargé de la reconstitution des services de l'enseignement en Alsace-Lorraine. Le 1er décembre 1923, abandonnant l'enseignement, il se fit mettre en congé.

Candidat sur la liste d'union socialiste indépendante, il fut élu député le 11 mai 1924 dans le département de l'Allier, obtenant 47.237 suffrages sur 121.363 inscrits et 100.927 votants ; il dépassait donc très largement le quotient électoral (19.933 voix) et aurait presque pu être élu à la majorité absolue (49.835 suffrages).

Représentant sur la liste d'union socialiste la nuance socialiste indépendant, il n'en adhéra pas moins, après son élection, au parti socialiste S.F.I.O., ce qui suscita divers commentaires, qui se renouvelèrent, d'ailleurs, quand il se présenta aux élections du Conseil général dans le canton de Varennes-sur-Allier, en 1925, contre le sénateur Régnier qui fut élu.

A la Chambre des députés, il fit partie de la commission d'Alsace-Lorraine, de la commission de l'enseignement et des beaux-arts et de celle des pensions. Les problèmes d'enseignement et les questions sociales attirèrent en particulier son attention.

Peu de temps après son élection, il mourut à Moulins, le 18 octobre 1925, âgé de 51 ans. Il était officier de l'Instruction publique depuis 1913.