Jean Quenette

1903 - 1971

Informations générales
  • Né le 2 mai 1903 à Remiremont (Vosges - France)
  • Décédé le 25 octobre 1971 à Nancy (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 17 mars 1935 au 31 mai 1936
Département
Meurthe-et-Moselle
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Républicains indépendants et d'action sociale

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 2 mai 1903 à Remiremont (Vosges). Député de la Moselle de 1935 à 1942.

Jean-François Quenette fait ses études au lycée Henri-Poincaré de Nancy, puis à Paris au lycée Louis le grand et à la Faculté de droit, où il obtient sa licence. Diplômé de l'Ecole des hautes études commerciales, il s'inscrit en 1927 au barreau de la Cour d'appel de Nancy jusqu'en 1935, date à partir de laquelle il exerce la profession d'avoué.

Conseiller général, il se présente à l'élection partielle du 10 mars 1935 dans la Meurthe-et-Moselle (circonscription de Toul) et il est élu au second tour, en remplacement de Chamvoux, député décéder, par 4.682 voix contre 3.075 a Miller, sur 10.583 votants. Il est réélu aux élections générales de 1936, au premier tour, totalisant 6.453 voix sur 11.851 votants, contre 3.710 à Miller.

A la Chambre, inscrit au groupe des républicains indépendants et d'action sociale, membre de diverses commissions, il présente plusieurs rapports dont l'un sur l'octroi de délais aux locataires commerçants dans l'impossibilité de payer leur loyer en raison de la crise, un autre sur la ratification de la convention judiciaire franco-anglaise, enfin deux rapports sur des questions de procédure civile.

Il intervient fréquemment à la tribune, sur les sujets les plus variés : sociaux, tels la convention collective du travail, la semaine de quarante heures, la propriété culturelle, les procédures de conciliation et d'arbitrage, les accidents du travail, le statut fiscal de l'artisanat ; politiques : nationalisation des matériels de guerre, obligation de l'enseignement primaire, législation applicable a la presse, défense nationale, politique étrangère ; juridiques : législation relative aux loyers, amnistie ; enfin économiques et fiscaux.

Le 10 juillet 1940, il vote les pouvoirs demandés par le maréchal Pétain.

Il est chevalier de la Légion d'honneur, titulaire de la Croix de guerre 1939-1945.