François de Ramel

1883 - 1951

Informations générales
  • Né le 26 janvier 1883 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 5 décembre 1951 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Gard
Groupe
Indépendants
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Gard
Groupe
Non inscrit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Gard
Groupe
Députés indépendants
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Gard
Groupe
Indépendants d'action économique, sociale et paysanne

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 26 janvier 1883 à Paris.

Député du Gard de 1919 à 1936.

Fils de Fernand de Ramel, qui fut député un quart de siècle, et docteur en droit comme lui, il compléta sa formation par des études scientifiques poussées puisqu'il obtint la licence ès sciences. Mais il restait d'abord de tempérament juriste, selon la tradition familiale, et il se tourna en premier vers le Barreau. Il fut ainsi avocat à la Cour d'appel de Paris.

Après le décès de son père, il se présenta tout naturellement aux premières élections qui suivirent pour lui succéder et comme conseiller général et comme député du Gard : les élections législatives de 1919 lui permirent de prendre la revanche de l'échec inattendu qu'avait subi son père aux élections de 1914 et, tête de liste et obtenant 27.964 voix sur 83.815 votants et 121.649 inscrits, il l'emporta dès le premier tour, le 16 novembre 1919. Il sera constamment réélu ensuite : en 1924, il obtiendra 28.899 voix sur 93.956 votants et 116.026 inscrits et sera alors le seul élu de la liste d'Union nationale ; en 1928, le suffrage uninominal lui attribuera 7.004 voix au second tour contre 6.482 à Torrès ; en 1932, au second tour également, 6.913 contre 6.090 à G. Durand. En revanche, en 1936 il sera battu par le maire d'Alès, le communiste F. Valat, qui réunira sur son nom 8.776 suffrages au second tour, soit 2.134 de plus que lui.

A la Chambre, il adhère au groupe des indépendants et s'inscrit à plusieurs commissions : la commission du travail, la commission du commerce et de l'industrie, la commission d'assurance et de prévoyance sociales, la commission des finances. Il dépose des propositions de loi auxquelles l'avenir rendra justice : elles tendaient à réduire l'âge de la retraite, à créer un Office national des forces productives, à instituer une caisse autonome d'amortissement, à affecter à la réfection des routes les taxes prélevées sur les automobiles, à encourager la production viticole et oléicole, ou dès 1928 à constituer un fonds spécial de solidarité en faveur des vieux travailleurs.

Sa brillante conduite pendant la Première Guerre mondiale lui avait valu la Croix de guerre et le grade de Chevalier de la Légion d'honneur.