Alexandre Rauzy

1903 - 1977

Informations générales
  • Né le 14 janvier 1903 à Albi (Tarn - France)
  • Décédé le 2 avril 1977 à Foix (Ariège - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Ariège
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Ariège
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Ariège
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 14 janvier 1903 à Albi (Tarn).

Député de l'Ariège de 1928 à 1942.

Issu d'une vieille famille ariégeoise de propriétaires terriens, Alexandre Rauzy, après ses études secondaires, fit à Toulouse de brillantes études de droit.

Attentif très jeune -aux problèmes politiques, il fonde dès l'âge de 18 ans l'hebdomadaire Germinal organe d'éducation populaire et de défense laïque. Président de l'Association des étudiants républicains de Toulouse, il collabore régulièrement au quotidien Le Midi socialiste et reconstitue en 1924 les « jeunesses socialistes de France » dont il devient le secrétaire général.

Directeur fondateur de l'organe national La voix des jeunes, propagandiste très actif du parti S.F.I O., il organise des cycles de conférences à la Bourse du travail de Toulouse et dans toute la région languedocienne. Il est délégué en 1925 à la quinzaine internationale de Bruxelles et participe jusqu'en 1940 à tous les congrès nationaux du parti S.F.I.O.

En 1928, à la veille de prendre une étude d'avoué à Foix, il est désigné comme candidat aux élections législatives par plusieurs fédérations départementales S.F.I.O. Il choisit le département de l'Ariège où il avait créé la Fédération et entreprend une campagne électorale très rude et très active dans ce département où n'existait encore et à aucun titre aucun élu de son parti.

Il est élu le 29 avril 1928 au second tour de scrutin avec 7.166 voix contre 6.779 à son concurrent M. Lafayette qui le devançait au premier tour par 5.750 voix contre 5.688.

Benjamin de la 14e législature, il siège pendant plusieurs années au bureau d'âge.

En 1931 les électeurs du canton de Tarascon (Ariège) le choisissent comme conseiller général et lui confirmeront ce mandat en 1937. Il se consacre dès lors exclusivement à l'exercice de ses mandats politiques.

Au cours de cette première législature il est membre à la Chambre des députés de la commission de l'enseignement et des beaux-arts. Il rapporte un texte permettant aux capacitaires en droit de plus de 25 ans de s'inscrire en licence avec dispense du baccalauréat et soucieux des intérêts de ses électeurs il défend l'électrification des campagnes et la création d'un tribunal de commerce à Foix.

Il est réélu le 8 mai 1932 au second tour de scrutin par 7.769 voix contre 6.672 à son concurrent M. Sableau.

Ils avaient obtenu respectivement au premier tour 6.825 et 4.085 voix.

Il est membre des commissions de l'agriculture et des postes télégraphes et téléphones.

Il intervient à ce titre à plusieurs reprises sur les questions agricoles notamment sur la mévente du bétail, ou sur la distribution des lettres à Foix.

Il sera réélu le 3 mai 1936 au second tour de scrutin par 8.709 voix contre 369 à son concurrent M. Sableau, après avoir obtenu au premier tour 6.881 voix contre 6.170.

Au cours de cette législature il est également membre de la commission des affaires étrangères.

Il intervient sur les problèmes d'assistance sociale, demande que le gouvernement vienne en aide aux populations pyrénéennes sinistrées par les inondations, dépose une proposition de résolution, invitant le gouvernement à augmenter le prêt du soldat et une autre tendant à inciter le gouvernement à nommer une commission d'enquête sur les responsabilités du haut commandement militaire.

En décembre 1939, bien qu'exempté par la commission de réforme, il demande à contracter un engagement volontaire dans l'aviation.

Il vote le 10 juillet 1940 les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.