Gustave, Joseph Ravier

1850 - 1918

Informations générales
  • Né le 9 novembre 1850 à Cosne-sur-loire (Nièvre - France)
  • Décédé le 12 avril 1918 à Savigny-en-sancerre (Cher - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 20 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Cher
Groupe
Gauche radicale-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 9 novembre 1850 à Cosne (Nièvre), mort le 12 avril 1918 à Savigny-en-Sancerre (Cher).

Député du Cher de 1906 à 1910.

Issu d'une modeste famille rurale, l'existence de Gustave Ravier devait être tout entière consacrée au service de sa petite patrie paysanne des bords de la Loire.

Reçu docteur en médecine à Paris le 25 novembre 1878, il se fixa comme médecin à Savigny-en-Sancerre, petite bourgade de quelques centaines d'habitants. Selon ses propres déclarations, il y fut plutôt le médecin des agriculteurs que celui des châteaux. Devenu maire en 1900 de cette commune, ardent républicain, il se porta candidat aux élections de 1902 contre le député sortant inscrit à la gauche radicale socialiste, Henry Maret, homme de lettres et publiciste parisien, certes né à Sancerre mais dont les attaches avec l'arrondissement étaient certainement moins solides que les siennes. Sans faire de campagne électorale, sans comité de soutien, il devait recueillir 4.536 suffrages au premier tour de scrutin. Maret s'étant présenté en 1906 à Dfgne dans les Basses-Alpes, Ravier fit donc à nouveau acte de candidature dans la circonscription de Sancerre. Il fut élu au second tour de scrutin par 13.033 voix contre 4.634 voix à Cautin sur 21.115 votants.

Dans sa profession de foi tout en se réclamant du parti républicain et de son chef Léon Bourgeois, il s'était fait le porte-parole d'une démocratie rurale hostile aux candidats imposés par les comités de Paris.

Il s'inscrivit à la Chambre des députés au groupe de la gauche radicale socialiste et dans ses initiatives, au demeurant peu nombreuses, se consacra essentiellement aux problèmes de son département, aide aux cultivateurs victimes de la gelée, etc..

Ce devait être son seul mandat parlementaire. Le 24 avril 1910 il n'obtint au premier tour de scrutin que 4.018 voix contre 10.766 à Morin et retira sa candidature. Celui-ci vice-président du comité exécutif du parti républicain et également radical socialiste fut élu au second tour.

Aux élections de 1914 Ravier fit une nouvelle tentative pour reprendre le siége de Morin, mais n'obtint au premier tour que 2.868 voix sur 20.458 votants.

Il mourut le 12 avril 1918 à Savigny-en-Sancerre.

Il était officier d'Académie.