Henri, Jules Bergeret

1897 - 1982

Informations générales
  • Né le 21 août 1897 à Sennecey-le-grand (Saône-et-Loire - France)
  • Décédé le 14 octobre 1982 à Nice (Alpes-Maritimes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Gouvernement provisoire de la République française
Législature
2e Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 2 juin 1946 au 27 novembre 1946
Département
Loire
Groupe
Mouvement républicain populaire
Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 10 novembre 1946 au 4 juillet 1951
Département
Loire
Groupe
Mouvement républicain populaire

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française)



Né le 21 août 1897 à Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire)

Décédé le 14 octobre 1982 à Nice (Alpes-maritimes)

Membre de la seconde Assemblée nationale Constituante (Loire)

Député de la Loire de 1946 à 1951

Henri Bergeret est né à Sennecey-leGrand, chef-lieu de canton de Saône-et-Loire, le 21 août 1897. Son père était chef de canton principal à la société de chemins de fer du P.L.M.

Après avoir fréquenté l'Ecole primaire supérieure de Macon, il entre à l'Ecole spéciale des Travaux publics et en sort avec le diplôme d'ingénieur du génie civil. Il effectue sa carrière professionnelle dans les chemins de fer, la terminant comme chef de district principal à la S.N.C.F. Il fait la Première Guerre mondiale, appelé comme « jeune sapeur » en janvier 1916 et est démobilisé en octobre 1919. Il épouse, le 25 octobre 1920, Jeanne Baudin, née à Chagny (Saône et Loire) qui lui donnera deux enfants, Jean et Jacques.

Etabli à Saint-Etienne (Loire), Henri Bergeret entre en 1939 à la CFTC, dont il sera le président départemental. Il travaille également comme délégué dans les Equipes chrétiennes, qui deviennent à la Libération une des composantes du Mouvement républicain populaire (MRP), et collabore au périodique le Mémorial. Adjoint au Maire de Saint-Etienne de 1944 à 1953, Henri Bergeret est conseiller général de la Loire de 1946 à 1951.

Le référendum du 5 mai 1946 sur la Constitution voit le triomphe du MRP, opposé à l'adoption du projet. Henri Bergeret figure en troisième position sur la liste présentée par le MRP dans la Loire, aux élections du 2 juin 1946 pour la seconde

Assemblée nationale Constituante. La liste est conduite, dans ce département, par une personnalité de premier plan, Georges Bidault, successeur de Jean Moulin à la tête du Conseil national de la Résistance, l'un des principaux fondateurs du MRP et futur président du Gouvernement provisoire. Recueillant 101 882 voix sur 307 075 suffrages exprimés, la liste MRP emporte trois des sept sièges à pourvoir dans la Loire.

A l'Assemblée, Henri Bergeret est nommé membre de la Commission des affaires économiques, des douanes et des conventions commerciales. Il vote pour le projet de Constitution du 28 septembre 1946.

Henri Bergeret figure à nouveau en troisième position sur la liste conduite par Georges Bidault pour le MRP dans le département de la Loire aux élections du 10 novembre 1946 pour la première législature. La liste recueille 90 683 voix sur 287 320 suffrages exprimés, et emporte à nouveau trois des huit sièges à pourvoir.

Henri Bergeret est nommé membre des commissions des affaires économiques et des moyens de communication et il est juré à la Haute Cour de justice. Il intervient à de nombreuses reprises dans les discussions budgétaires intéressant respectivement les problèmes économiques, le département de la Loire (manufacture d'armes de Saint-Etienne, mines, etc.) et la S.N.C.F. Il intervient ainsi dans la discussion du projet de loi concernant l'aménagement de la chute de Montpezat, sur la Loire, concédée à l'E.D.F. (18 novembre 1948) : il s'agit de barrer la Loire, et, en traversant la ligne de partage des eaux par un tunnel de 14 km, de créer une chute de 640 m. Il exprime à cette occasion ses réserves et ses inquiétudes.

Dans la séance du 23 mars 1949, Henri Bergeret intervient à nouveau sur divers problèmes : suppression du rationnement de l'essence, augmentation des exportations, effort d'électrification, licences d'importation, dissolution de la Société nationale des surplus. Il vote pour la candidature de Léon Blum (12 décembre 1946), pour la question de confiance du 4 mai 1947 permettant à Ramadier de se séparer de ses ministres communistes, et pour le statut de l'Algérie (27 août 1947).

Henri Bergeret figure en huitième position sur la Liste d'union nationale présentée dans la Loire par le Mouvement républicain populaire, l'Union des indépendants, des paysans et des républicains nationaux et l'U.D.S.R., aux élections du 17 juin 1951 pour la deuxième législature. Ayant recueilli 90 650 voix sur 292 398 suffrages exprimés, au contraire de Georges Bidault et d'Eugène Claudius-Petit qui recueillent moins de voix que lui mais figurent en première et troisième positions sur la même liste, il n'est pas élu.