Louis, Emile, Célestin Ringuier

1870 - 1936

Informations générales
  • Né le 30 janvier 1870 à Villers-cotterets (Aisne - France)
  • Décédé le 18 juin 1936 à Saint-quentin (Aisne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Aisne
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Aisne
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Aisne
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 30 janvier 1870 à Villers-Cotterêts (Aisne), mort le 18 juin 1936 à Saint-Quentin (Aisne).

Député de l'Aisne de 1910 à 1924.

Louis Ringuier commence très jeune sa carrière politique puisqu'il s'inscrit au parti socialiste dès 1887. Il est à l'origine de la fédération socialiste du département de l'Aisne. Journaliste, il fonde à Saint-Quentin, pour défendre ses convictions, le journal Combat dont il sera longtemps le directeur. Elu conseiller général de Saint-Quentin en 1900, il devient député de l'Aisne en 1910. Il est élu au second tour de scrutin dans la 1re circonscription de Saint-Quentin où il obtient 10.015 voix contre 7.941 à son concurrent M. Bordron.

Il est réélu au premier tour de scrutin en 1914 par 10.002 voix contre 3.192 à son concurrent M. Vatin.

Pendant cette 2e législature il siège à la commission des douanes et va s'intéresser tout particulièrement aux questions posées par la guerre : il dépose une proposition ayant pour objet de suspendre la totalité du droit de douane sur le papier journal et les pâtes de cellulose jusqu'à la fin des hostilités et se préoccupe du problème du ravitaillement des populations civiles, de la réparation des dommages de guerre et du sort des réfugiés et des rapatriés des pays envahis. Il est vice-président du Conseil général quand il est élu pour la troisième fois en 1919 avec 24.128 voix en compagnie de son colistier Deguise.

Toujours membre de la commission des douanes, il siège également à la commission de la comptabilité et à celle des région libérées.

C'est à ce dernier titre qu'il intervient à plusieurs reprises notamment sur le projet sur le paiement des primes aux surfaces ensemencées en blé dans les régions dévastées, sur celui relatif à l'établissement d'un régime transitoire pour la perception des impôts dans les régions libérées ; il défend avec énergie les intérêts des petits propriétaires lors des débats sur la remise du sol en état de culture.

Egalement soucieux d'intérêts plus particuliers il réclame l'ouverture d'un crédit aux victimes d'inondations dans la région de Soissons et dépose un rapport sur une proposition de son colistier Deguise sur la défense des broderies de Saint-Quentin contre les importations suisses.

Il ne sera pas réélu en 1924 où il arrive seulement en troisième position sur la liste du bloc des gauches et ne se représentera plus.

Il meurt à Saint-Quentin le 18 juin 1936 à l'âge de 66 ans. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 12 janvier 1935.

Date de mise à jour: juillet 2014