Léon Silvestre

1896 - 1965

Informations générales
  • Né le 21 juillet 1896 à La tour d'aigues (Vaucluse - France)
  • Décédé le 19 juin 1965 à La tour-d'aigues (Vaucluse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Gard
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Gard
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 21 juillet 1896 à la Tour-d'Aigues (Vaucluse).

Député du Gard de 1932 à 1942.

Professeur de collège, militant S.F.I.O., Léon Silvestre fut élu, aux élections des 1er mai et 8 mai 1932, député du Gard, dans la 2e circonscription de Nîmes, par 9.512 voix sur 21.378 inscrits, son principal concurrent, Mollion, n'obtenant que 6.399 voix.

Léon Silvestre fit partie de plusieurs commissions : des boissons (1932), des douanes et des conventions commerciales (1933, 1934), de la marine militaire (1933), de la commission d'enquête chargée de rechercher toutes les responsabilités encourues depuis l'origine des affaires Stavisky (1934), de la commission du suffrage universel (1935).

Il déposa deux propositions de loi, l'une tendant à la suppression des « piquettes » (1933), l'autre destinée à réparer les ruines causées par les inondations du Rhône (1935), et une proposition de résolution pour inviter le gouvernement à accorder des délais pour le paiement de leurs impôts aux contribuables victimes des inondations.

Il fut chargé du rapport sur la proposition de résolution de Barthe tendant à permettre aux vignerons privés de récolte de continuer la culture de leur domaine au moyen d'avances consenties à faible intérêt (1932) et du rapport sur la proposition de loi de Tasso tendant à modifier le décret fixant les caractéristiques des liqueurs similaires d'absinthe.

De même, au cours des discussions budgétaires, il fit part de ses préoccupations sur les calamités agricoles et l'assainissement du marché du vin.

Réélu aux élections générales des 26 avril et 3 mai 1936 par 10.780 voix contre 6.697 à Mollion sur 22.138 inscrits, il devint membre de la commission des affaires étrangères (1936 et 1938), de la commission des boissons (1936) et de la commission du suffrage universel (1936).

Il déposa alors une proposition de loi tendant à réduire la taxe sur les tracteurs agricoles (1937) et fut chargé de plusieurs rapports : sur la proposition de résolution de Barthe tendant à réduire le droit de circulation sur les boissons hygiéniques, sur la proposition de résolution de Barthe relative aux facilités à accorder aux viticulteurs pour le financement de leurs récoltes, sur la proposition de loi de Mendès France ayant pour objet d'instituer le vote par correspondance. Il prit part à la discussion d'un projet de loi concernant la réforme fiscale (1936) et d'un projet de loi tendant à régler les rapports entre producteurs agricoles, commerçants et industriels, et intervint dans la discussion d'une proposition de résolution tendant à instituer la représentation proportionnelle (1939).

Le 10 juillet 1940, il vota les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Il revint alors à l'enseignement.