Maurice Spronck

1861 - 1921

Informations générales
  • Né le 18 février 1861 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 28 novembre 1921 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Seine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Seine
Groupe
Action libérale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Seine
Groupe
Républicain progressiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Seine
Groupe
Fédération républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 18 février 1861 à Paris, mort le 28 novembre 1921 à Paris.

Député de la Seine de 1902 à 1919.

Après de très brillantes études secondaires, il suit les cours de la Faculté de droit et est reçu avocat. Il prête serment en 1883 devant la Cour d'appel de Paris et y plaide durant plusieurs années.

En même temps, il s'occupe de politique et devient secrétaire particulier du sénateur Auguste Dide. Il est nommé président de la conférence Molé-Tocqueville en 1889 et fait de nombreuses conférences pour l'association nationale républicaine tant à Paris qu'en province.

Il se lance ensuite dans le journalisme et collabore à différentes revues et journaux : la Revue des deux mondes, la Revue bleue, la Revue hebdomadaire, le Journal des Débats, la République nouvelle de Bordeaux et la Liberté.

Critique littéraire, il publie : Les Artistes littéraires en 1889, remarquable ouvrage sur les écrivains français du XIXe siècle, Jacques Bernys en 1892 et L'An 330 de la République, XXIIe siècle de l'ère chrétienne en 1894.

Candidat aux élections municipales de 1900 dans le quartier du Gros-Caillou (VIIe arrondissement de Paris), il est élu le 13 mai, au second tour de scrutin, par 3.541 voix contre 2.725 à Lopin, conseiller sortant.

Il est également élu conseiller général de la Seine.

A l'Hôtel de Ville, il fait partie de nombreuses commissions : commission mixte des revendications financières, commission mixte des eaux et de l'assainissement, commission chargée de l'examen des comptes de l'Assistance publique. Il est nommé rapporteur sur l'administration des ingénieurs des eaux de la ville de Paris et rapporteur de la question relative à l'abaissement du prix du gaz.

C'est un véritable tribun qui subjugue l'assemblée au cours de ses interventions.

Il se présente comme républicain nationaliste aux élections législatives du 27 avril 1902 dans la 2e circonscription du VIe arrondissement de Paris et est élu, au premier tour de scrutin, par 4.380 voix contre 2.335 à Frébault. Sa profession de foi qu'il ne reniera jamais durant sa longue présence au Palais Bourbon vise toujours la révision de la constitution de 1875, à une politique de rigoureuse économie, au respect intégral de la liberté de conscience et d'enseignement et à la réorganisation de l'armée.

Réélu le 6 mai 1906 par 4.415 voix contre 2.796 à Lamy, il dépose, au cours de cette 9e législature, une proposition de loi tendant à organiser une exposition internationale d'œuvres d'art à l'Hôtel Biron au profit des pauvres de Paris et prend part à la discussion du projet de loi réglant les conditions provisoires d'exploitation après le rachat du réseau des chemins de fer de l'ouest.

La 10e législature le compte parmi ses membres puisqu'il est à nouveau réélu le 24 avril 1910 par 4.574 voix contre 3.038 à Hébert.

Au cours de cette législature, il dépose de nombreux rapports sur les projets de loi relatifs à l'établissement de lignes de chemin de fer en Algérie et à celui de la ligne de chemin de fer métropolitain de la place Jules-Joffrin à la Porte de la Chapelle.

De nouveau candidat le 26 avril 1914, il est réélu, dès le premier tour de scrutin, par 5.709 voix contre 1.855 à Coryn.

Il s'intéresse tout spécialement au cours de cette législature aux questions de transports, tant civils que militaires. Le 16 novembre 1919, il se présente sur la liste d'entente républicaine démocratique dans la 4e circonscription de la Seine ; les 75.178 voix sur 189.797 votants qu'il recueille ne suffisent pas à lui donner un siège.

Il meurt à Paris le 28 novembre 1921 à l'âge de 60 ans.