Alphonse Tellier

1876 - 1954

Informations générales
  • Né le 29 septembre 1876 à Amiens (Somme - France)
  • Décédé le 29 septembre 1954 à Lillers (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Né le 29 septembre 1876 à Amiens (Somme).

Député du Pas-de-Calais de 1928 à 1932 et de 1936 à 1942.

Dès 1899 à l'âge de 23 ans, Alphonse-Alexandre Tellier était secrétaire adjoint à la Bourse du travail à Amiens. Socialiste S.F.I.O., il fonda dans cette même ville une cordonnerie ouvrière. En 1902, il devint conseiller municipal d'Amiens et en 1907, secrétaire de la fédération socialiste de la Somme et membre de la commission exécutive du parti socialiste. En 1919, il est élu maire de Lillers.

C'est aux élections générales des 22 et 29 avril 1928 que ce vieux militant socialiste fut élu député de la 1re circonscription de Béthune, au second tour de scrutin par 9.308 voix sur 22.485 inscrits et 18.513 votants, alors que son principal concurrent, Couhé, en obtient 8.498.

Il était alors directeur d'usine de chaussures et toujours maire de Lillers. Membre de la commission du commerce et de l'industrie et de la commission de la marine militaire, il déposa en 1928 une proposition de loi tendant à modifier la loi du recrutement.

On peut citer de lui plusieurs rapports, notamment sur : l'institution d'une carte d'identité professionnelle pour les voyageurs représentants de commerce, sur la réévaluation des immobilisations commerciales, sur la convocation des actionnaires aux assemblées générales, sur la modification des dispositions de la loi de 1867 sur les sociétés, sur la création d'une caisse de crédits chargée de consentir des avances aux commerçants, industriels et artisans gênés par la crise. Il prit également part à des discussions budgétaires concernant particulièrement le travail et l'hygiène.

Il se représenta aux élections de 1932, mais fut battu, son principal concurrent, Canda, vétérinaire, ayant obtenu 200 voix de plus que lui - 9.182 contre 8.982 - sur 21.003 inscrits.

Mais il retrouva son siège de député en 1936, au second tour de scrutin, où il obtint 10.264 voix, soit 1.326 voix de plus que son principal concurrent, Decroix, sur 21.240 inscrits. Canda ne s'était pas représenté.

Il intervint dans la discussion du projet de loi tendant à donner au gouvernement les pouvoirs nécessaires pour mettre la nation en état de faire face aux charges lui incombant et spécialement aux besoins de sa défense (1938) et présenta un rapport sur la ratification du décret apportant de nouvelles améliorations au régime des retraites des ouvriers mineurs (1940) et sur la ratification du décret portant abrogation de la loi protégeant l'industrie et le commerce de la chaussure.

Il ne prit pas part au scrutin du 10 juillet 1940.


TELLIER (Alphonse, Alexandre)
Né le 29 septembre 1876 à Amiens (Somme)
Décédé le 29 septembre 1954 à Lilliers (Pas- de-Calais)

Député du Pas-de-Calais de 1928 à 1932 et de 1936 à 1942

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, tome VIII, p. 3061,3062)

Le 10 juillet 1940, Alphonse Tellier ne prend pas part au vote qui donne les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il s’est excusé de ne pouvoir assister à la séance.
Alphonse Tellier décède à Lilliers, dans le département du Pas-de-Calais, le jour de ses 78 ans.