André, Albin, François Thourel

1800 - 1880

Informations générales
  • Né le 6 octobre 1800 à Montpellier (Hérault - France)
  • Décédé le 20 septembre 1880 à Aix-en-provence (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 5 mars 1876 au 25 juin 1877
Département
Basses-Alpes
Groupe
Gauche républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 20 septembre 1880
Département
Basses-Alpes
Groupe
Gauche républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1876 à 1880, né à Montpellier (Hérault) le 6 octobre 1800, mort à Aix (Bouches-du-Rhône) le 20 septembre 1880, fils de Jean-François Thourel (1756-1834), ,député au Conseil des Cinq-Cents, il se fit recevoir docteur en droit, prit place au barreau de Nîmes, et, ne pouvant obtenir aucune fonction dans la magistrature en raison de ses opinions avancées, quitta la France (1831) et alla habiter Genève. Là, il publia son Histoire de Genève (1832-1834), et, à la création de l'université de Berne, y obtint la chaire de droit français.

Il revint en France en 1818 pour conduire aux eaux de Guagno (Corse) sa femme et sa fille malades. Cette dernière étant morte à Toulon, il s'y fixa, se fit inscrire au barreau, et devint bâtonnier, puis conseiller municipal et conseiller général. Nommé par le gouvernement provisoire de 1848 procureur à Aix, il fut destitué l'année suivante, fut condamné par le conseil de guerre de Lyon à un an de prison pour délit politique, et se retira à Marseille.

Conseiller municipal de cette ville depuis 1864, adjoint au maire (4 septembre 1870), procureur général à Aix (11 septembre 1871), il fut remplacé dans ces fonctions le 2 mai 1873, devint conseiller municipal d'Aix, et conseiller général du 2e arrondissement de Marseille, et fut élu, le 5 mars 1876, au second tour, député de l'arrondissement de Sisteron, par 3 388 voix (4 101 votants, 6 897 inscrits), contre 556 à M. Bonnet. Il prit place à la gauche républicaine et fut l'un des 363 députés qui, au 16 mai, refusèrent le vote de confiance au ministère de Broglie.

Réélu, le 14 octobre 1877, par 3 150 voix (5 706 votants, 6 741 inscrits) contre 2 531 à M. Eysseric, conservateur, il prit de nouveau place à gauche, et mourut en septembre 1880.

Il fut remplacé le 28 novembre suivant par M. Paulon.

Décoré de Juillet, chevalier des Saints-Maurice et Lazare, commandeur du Nischam, officier de l'instruction publique.