Alfred Tiphaine

1836 - 1914

Informations générales
  • Né le 30 juin 1836 à Saint-pierre-de-la-réunion (La Réunion - France)
  • Décédé le 24 août 1914 à Monnaie (Indre-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 19 avril 1891 au 14 octobre 1893
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 30 juin 1836 à Saint-Pierre, Ile Bourbon (La Réunion), mort le 24 août 1914 à Monnaie (Indre-et-Loire).

Député d'Indre-et-Loire de 1891 à 1906.

Propriétaire cultivateur, Alfred Tiphaine a été élu pour la première fois député lors d'une élection partielle le 19 avril 1891, dans la 2e circonscription de Tours, à la suite du décès d'Albert Pesson.

Candidat républicain radical aux élections générales de 1893, il est réélu au second tour de scrutin par 9.814 voix contre 8.440 à Moisant, de la droite républicaine.

En 1898, contre le même concurrent, il obtient 13.071 voix contre 9.587 et, en 1902. 13.901 voix contre 6.972 à Dubois, candidat du parti agricole.

Dans sa profession de foi, il déclare qu'il veut être « un républicain de progrès, allant de l'avant, résolu à donner satisfaction aux légitimes revendications du peuple et à suivre une politique digne de la République, qui doit être autre chose que la continuation des gouvernements monarchiques ».

Il demande « qu'on mette un terme à la lutte incessante entre le capital et le travail en donnant au travail les moyens de résister aux injustes exigences du capital ».

Il se prononce pour l'institution du crédit agricole, la réforme du régime des boissons, la sauvegarde des intérêts des bouilleurs de cru, la suppression des prestations, le service militaire égal pour tous, le vote des projets relatifs aux caisses d'épargne, aux caisses de retraites, aux sociétés de secours mutuel, pour une répartition plus équitable des impôts entre les citoyens.

Inscrit au parti de la gauche radicale, il participe aux travaux de diverses commissions. Député d'une rare discrétion, il se contente de rédiger quelques rapports d'élections et ne se représente pas aux élections de 1906.

Mais son activité ne se limite pas à la Chambre des députés: maire de la ville ,de Monnaie en Touraine, il est élu conseiller général du canton de Vouvray et accède à la présidence du Conseil général en 1893, en remplacement du sénateur Guinot, décédé.

Il est également président du comice agricole populaire de l'arrondissement de Tours.

Ayant abandonné la vie politique après 1906, il décède à Monnaie le 24 août 1914, à l'âge de 78 ans.