Jules Wolff

1878 - 1955

Informations générales
  • Né le 22 juillet 1878 à Saint-quirin (vic-sur-seille) ( - District de Moselle - Empire allemand)
  • Décédé le 25 mai 1955 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Moselle
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 20 janvier 1933
Département
Moselle
Groupe
Fédération républicaine

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1933 au 1er janvier 1941

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 juillet 1878 à Saint-Quirin (Généralité de Moselle - Empire allemand).

Député de la Moselle de 1928 à 1932.

Sénateur de la Moselle de 1933 à 1944.

Fils d'un hôtelier de Saint-Quirin, maire de la commune, Jules Wolff entre à l'école normale d'instituteurs et il est nommé à Vic-sur-Seille.

Il est d'abord élu conseiller général de ce canton en 1925 par 1.058 voix sur 1.061 suffrages exprimés et réélu en 1931 avec 1.267 voix sur 1.269 suffrages exprimés, c'est-à-dire à la quasi-unanimité. Il est élu aussi député de Château-Salins, le 22 avril 1928, par 8.991 voix contre 2.535 à François sur 11.766 votants et réélu le 1er mai 1932 par 11.094 voix sur 11.347 votants sur un programme de l'union républicaine démocratique, signé par cinq autres candidats du département dont Robert Schuman. Là encore, il n'a pratiquement pas d'adversaire.

Il est enfin élu sénateur le 16 octobre 1932 par 816 voix sur 1.457 votants. Ses collègues du conseil municipal le choisissent comme maire le 12 mars 1938. A la tribune des assemblées parlementaires, ses interventions sont brèves mais percutantes. Elles concernent souvent la situation de ses compatriotes lorrains. Un jour, notamment, alors que la proposition à la croix de la Légion d'honneur d'un vieux Lorrain, ancien instituteur, semblait être mise en cause, il ré pond en vertes répliques aux assertions fallacieuses de certains de ses collègues qui croyaient pouvoir se permettre un droit de regard sur le passé des Lorrains pendant l'annexion.

L'incident atteint un tel degré que Poincaré et plusieurs de ses ministres se préparent à quitter la salle des séances. C'est Wolff lui-même qui, aux applaudissements de ses collègues, rétablit la situation en exprimant au Président du Conseil la sympathie de ses compatriotes. Jules Wolff ne redoute donc pas la tribune où ses interventions, lucides et compétentes, sont pleines d'autorité et sont très écoutées, mais il la dédaigne. Il est assidu de la Chambre mais il ne se mêle pas aux intrigues de couloirs. Il obtient plus par son attitude sympathique et par son affabilité que par de longs et vains discours. Son action à la commission des régions libérées est efficace. Il est également membre des commissions de l'enseignement et de l'hygiène.

Il n'a pas pris part au vote de la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940. Membre du comité de la société d'archéologie de l'Est, président des traducteurs-jurés de l'Est, de la société d'agriculture de la Moselle, Jules Wolff était officier d'académie.