Théodore, Armand, Alexandre Vignes

1812 - 1877

Informations générales
  • Né le 4 août 1812 à Pamiers (Ariège - France)
  • Décédé le 8 septembre 1877 à Pamiers (Ariège - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Ariège
Groupe
Montagne
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Ariège
Groupe
Montagne
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Ariège
Groupe
Extrême-gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, député de 1876 à 1877, né à Pamiers (Ariège) le 4 août 1812, mort à Pamiers le 8 septembre 1877, fils d'un président du tribunal civil de Pamiers, il fut reçu avocat à Toulouse, et se fit inscrire au barreau de Pamiers.

Connu pour ses opinions républicaines, il fut nommé, à la révolution de 1848, sons-commissaire du gouvernement provisoire à Pamiers, et fut élu, le 23 avril 1848, représentant de l'Ariège à l'Assemblée constituante, le 6e sur 7, par 21,313 voix (65,072 votants, 71,717 inscrits). Il prit place à la Montagne, fit partie du comité de l'agriculture, et vota:

- pour le droit au travail,
- pour l'impôt progressif,
- contre les deux Chambres,
- pour l'amendement Grévy,
- pour le remplacement militaire,
- contre la proposition Rateau,
- pour la diminution de l'impôt du sel,
- contre la suppression des clubs,
- contre l'expédition de Rome,
- pour la mise en accusation du président et des ministres.

Réélu par le même département à l'Assemblée législative, le 13 mai 1849, le 6e et dernier, par 16,198 voix (45,357 votants, 77,191 inscrits), il reprit sa place à l'extrême-gauche, se prononça contre la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, contre la loi du 31 mai, protesta contre le coup d'Etat de décembre 1851, fut arrêté, relâché au bout de quelques jours, et revint plaider au barreau de Pamiers.

La révolution du 4 septembre 1870 le fit, pour quelques semaines, sous-préfet de Pamiers. Candidat aux élections pour l'Assemblée nationale (8 février 1871), il échoua dans son département avec 19,977 voix sur 46,550 votants, fut élu, le 8 octobre suivant, conseiller-général du canton de Pamiers, et devint député de Pamiers, aux élections du 20 février 1876, par 10,315 voix (18,741 votants, 23,738 inscrits), contre 8,368 à M. de Saintenac. Il s'assit à l'extrême-gauche, vota pour l'amnistie plénière, et fut des 363 qui refusèrent un vote de confiance au cabinet du 16 mai. Il mourut un mois avant le renouvellement de la Chambre dissoute.