Eugène Le Coupanec

1857 - 1905

Informations générales
  • Né le 1er novembre 1857 à Ploemeur (Morbihan - France)
  • Décédé le 5 juin 1905 à Lorient (Morbihan - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Morbihan

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1er novembre 1857 à Ploemeur (Morbihan), mort le 5 juin 1905 à Lorient (Morbihan).

Député du Morbihan de 1893 à 1898.

De brillantes études permettent à Le Coupanec de devenir avoué à Lorient en 1882. La fréquentation quotidienne de ses concitoyens lui fait mieux comprendre les inquiétudes de cette fin du XIXe siècle et dès 1889 il s'occupa activement de politique. En 1892 il fut nommé conseiller général du canton d'Hennebont et aux élections législatives du 20 août 1893 il se présente contre M. de Lamarzelle, professeur à l'université catholique de Paris et pendant la dernière législature principal orateur de la droite. Dans cette 2e circonscription de Lorient il posa sa candidature comme républicain indépendant n'appartenant à aucun groupe et, selon sa propre formule, « entendant avant tout marcher avec son programme ». Dans sa profession de foi il affirme: «fils et petit-fils de paysans, comme me traitent dédaigneusement mes adversaires je n'ai à vous présenter dans ma famille ni comte, ni baron ni marquis mais je pourrais vous offrir en grand nombre des paysans, des pécheurs, des ouvriers, des commerçants et cela j'en suis fier ».

Légèrement distancé au premier tour par le député sortant Lamarzelle, il triomphe au second tour (le 3 septembre) avec 10.942 voix contre 8.635 à son adversaire sur un total de 19.622 votants. A la Chambre, secrétaire du deuxième bureau et membre de diverses commissions il s'efforça de faire triompher les principes exposés dans sa profession de foi : une répartition plus équitable des impôts, la suppression de l'impôt foncier et des prestations, une réforme radicale dans les bureaux des ministères « bureaux qui ne servent qu'à enrayer et à paralyser les meilleures volontés ».

Il ne se représente pas en 1898 et se tient à l'écart de la politique active jusqu'à sa mort survenue le 5 juin 1905 ; il avait 48 ans.