Lucien Le Foyer

1872 - 1952

Informations générales
  • Né le 29 juin 1872 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 5 octobre 1952 à Saint-germain-en-laye (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 30 mai 1909 au 31 mai 1910
Département
Seine
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Né le 29 juin 1872 à Paris.

Député de la Seine de 1909 à 1910.

Il était avocat à la Cour d'appel de Paris lorsqu'il fut élu député de la 2e circonscription du XIIe arrondissement de Paris, au second tour, le 23 mai 1909, à l'occasion d'une élection partielle, par 6.007 voix contre 5.620 à Fribourg, conseiller municipal.

Inscrit au groupe de la gauche radicale socialiste, il interpelle le ministre des Affaires étrangères sur les conférences de La Haye, prend part à la discussion des propositions de loi tendant à modifier le tarif général des douanes et pose au ministre des Colonies une question écrite sur la situation des commerçants français installés sur le Lessé, au Moyen-Congo.

Aux élections générales de 1910, son mandat parlementaire ne lui est pas renouvelé : au deuxième tour, il n'obtient que 7.216 voix contre 7.473 à son concurrent, Colly, conseiller municipal.

Lucien Le Foyer n'en continue pas moins à suivre de très près l'activité politique. Démocrate éclairé, il aime rencontrer de nombreuses personnalités de toutes tendances.

On lui doit plusieurs ouvrages, en particulier Le minimum de salaire en Belgique, une Lettre aux membres de la conférence de La Haye : le droit des peuples ; Les conséquences juridiques de la contamination syphilitique.




Né le 29 juin 1872 à Paris (Seine)
Décédé le 5 octobre 1952 à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)

Député de la Seine de 1909 à 1910

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2212, 2213)

Lucien Le Foyer continue de s'intéresser à la vie politique et, après la seconde guerre mon diale, devient président du comité exécutif du Conseil national de la paix, qui milite en faveur d'une solution pacifique des conflits et de l'extension des pouvoirs de l'Assemblée du Conseil de l'Europe.

Il meurt à Saint-Germain-en-Laye le 5 octobre 1952, à l'âge de 80 ans.