Jules Lobet

1871 - 1925

Informations générales
  • Né le 31 juillet 1871 à Ay (Marne - France)
  • Décédé le 25 avril 1925 à Ay (Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Marne
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 25 avril 1925
Département
Marne
Groupe
Parti socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 31 juillet 1871 à Ay (Marne), mort le 28 avril 1925 à Ay.

Député de la Marne de 1919 à 1925.

Jules Lobet, qui était fils de cultivateurs, devint à 27 ans ouvrier d'atelier dans une compagnie de chemins de fer et ne cessa plus, par la suite, de porter un très vif intérêt à tout ce qui concernait cette branche importante de l'économie nationale. Il militait dans le syndicat des chemins de fer de l'Est dont il fut le secrétaire général en 1912 et devint bientôt directeur politique de l'hebdomadaire socialiste Le Travail, en collaboration avec son collègue de Seine-et-Marne, Chaussy. D'autre part, il manifesta son attachement au pays natal dont il fut conseiller municipal et pour lequel il réclama une aide en 1924, lors de grandes inondations de la Marne.

Il fut élu député le 16 novembre 1919, alors que s'affrontaient trois listes dans le département : la liste d'union républicaine qui remporta 4 sièges, la liste d'entente républicaine, 2 sièges et enfin la liste du parti socialiste unifié, où figurait Jules Lobet, qui fut seul élu par 10.754 voix (sur un total de 67.003 suffrages exprimés).

Il s'inscrivit au groupe du parti socialiste et fut membre très actif, et vice-président de la commission des travaux publics et moyens de communication ainsi que de la commission du règlement.

C'est encore sur la liste du parti socialiste unifié qu'il est réélu (seul sur la liste) le 11 mai 1924, avec 13.551 voix sur 86.595 suffrages exprimés, tandis que la liste de l'union des gauches remportait 4 sièges et la liste de l'alliance républicaine, 2. Il fait à nouveau partie de la commission des travaux publics. Au cours de sa carrière parlementaire, il s'attacha essentiellement à l'amélioration de la condition des agents et ouvriers des chemins de fer : il soumit plusieurs propositions de loi relatives, notamment à la journée de travail, aux retraites, à la réintégration des cheminots révoqués pour vol de charbon et acquittés par le conseil de guerre ; il est rapporteur d'autres propositions et demande à plusieurs reprises à interpeller le gouvernement à l'occasion de graves accidents de chemins de fer.

Il meurt dans son pays natal le 28 avril 1925, à l'âge de 53 ans.