Gabriel, Claude Gaudin

1858 - 1921

Informations générales
  • Né le 23 juin 1858 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 21 novembre 1921 à La haie-fouassière (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député de 1885 à 1889, né à Paris le 23 juin 1858, fils d'Emile-François Gaudin (1825-1884), député de 1876 à 1884, propriétaire du château de Halloy à La Haie-Fouassière, il fut porté sur la liste conservatrice de la Loire-Inférieure au scrutin du 4 octobre 1885, et élu député de ce département, le 6e sur 9, par 70 343 voix (121 474 votants, 165 624 inscrits).

Il prit place à droite, fut un des secrétaires d'âge à l'ouverture de la session, vota en toutes circonstances avec la minorité monarchiste, sans prendre jamais la parole, et se prononça dans la dernière session :

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissemement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.

Né le 23 juin 1858 à Paris, mort le 21 novembre 1921 à La Haie-Fouassière (Loi re-Inférieure).

Député de la Loire-Inférieure de 1885 à 1889.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. III, p. 134.)

Gabriel Gaudin, qui s'était prononcé contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement, fut battu aux élections du 22 septembre 1889 dans la 3e circonscription de Nantes, avec 12.511 voix sur 26.747 votants, par Cazenove de Pradines, 12.896 voix. Il n'eut pas plus de succès quatre ans plus tard, dans la même circonscription, contre le même adversaire : 11.437 voix contre 12.884 sur 24.704 votants. Il abandonna dès lors la lutte, ne tentant même pas de récupérer son siège lors de la mort de Cazenove de Pradines en 1896.

Il mourut, retiré dans son château d'Halloy, à La Haie-Fouassière le 21 novembre 1921, âgé de 63 ans.