Adrien, François, Arthur, Gaétan de Valon

1835 - 1902

Informations générales
  • Né le 15 octobre 1835 à Beauvais (Oise - France)
  • Décédé le 1er juillet 1902 à Cahors (Lot - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Lot
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 20 février 1876 au 25 juin 1877
Département
Lot
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 14 octobre 1877 au 14 octobre 1881
Département
Lot
Groupe
Appel au peuple
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Lot
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Lot
Groupe
Union des Droites

Biographies

Représentant en 1871, député de 1876 à 1889, né à Beauvais (Oise) le 15 octobre 1835, de la famille des précédents, il entra dans l'administration sous le second empire comme secrétaire particulier du préfet des Hautes-Alpes, puis fut nommé conseiller de préfecture de la Marne (4 novembre 1865) et du Lot (28 février 1866).

Destitué par le gouvernement de la Défende nationale (octobre 1870), il fut élu, le 8 février 1871, représentant du Lot à l'Assemblée nationale, le 4e sur 6, par 38,993 voix (71,438 votants, 91,760 inscrits), et fut l'un des huit députés qui votèrent à Bordeaux contre la déchéance de Napoléon III. Secrétaire du bureau devant lequel M. Jules Favre reconnut (17 février 1871) que, lors de l'entrevue de Ferrières (18 septembre 1870), la paix aurait été possible à des conditions meilleures, M. de Valon porta, le 17 juin suivant, cet aveu à la tribune, et la discussion ne fit que confirmer, de la part de M. Jules Favre, la vérité de ce fait historique. Le 16 mars 1874, M. de Valon fut l'un des promoteurs du pèlerinage à Chislehurst à l'occasion de la majorité du prince impérial. Membre actif du groupe de l'Appel au peuple, il vota:

- pour la paix,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour la pétition des évêques,
- contre le service de trois ans,
- pour la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Réélu, le 20 février 1876, député de la 2e circonscription de Cahors, par 11,177 voix (16,388 votants, 19,425 inscrits), contre 3,552 à M. Pagès-Duport et 1,533 à M. Limayrac, sur une profession de foi nettement impérialiste, il reprit sa place dans le groupe de l'Appel au peuple, et, le 16 mai 1877, soutint le ministère de Broglie contre les 363.

Réélu, le 14 octobre 1877, par 11,658 voix (16,921 votants, 19,725 inscrits), contre 3,882 à M. Béral et 1,325 à M. Pagès-Duport, et le 21 août 1881, par 8,791 voix (16,761 votants, 19,720 inscrits), il continua de siéger dans la minorité conservatrice et combattit la politique scolaire et coloniale des ministères républicains.

Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice du Lot, il fut élu, le 2e sur 4, par 36,791 voix (73,593 votants, 85,702 inscrits), s'associa au mouvement boulangiste en faveur de la révision de la Constitution, et, dans la dernière session, absent par congé lors du scrutin sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), s'abstint sur l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, sur les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, et vota contre le Projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, et contre les poursuites contre le général Boulanger.

Né le 15 octobre 1835 à Beauvais (Oise), mort le 1er juillet 1902 à Cahors (Lot).

Représentant du Lot de 1871 à 1876. Député du Lot de 1876 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 478.)

Valon se représenta en 1889 dans la 2e circonscription de Cahors comme candidat conservateur contre le républicain Emile Rey. il échoua de justesse avec 8.100 voix sur 16.325 votants contre 8.145 au Dr Rey proclamé élu. Valon tenta, mais sans grand succès, de contester ces résultats : il n'obtint pas gain de cause.

Il tenta, en 1893, de prendre sa revanche contre Rey ; mais cette fois-ci il n'y eut aucune contestation possible : 6.561 voix pour Valon et 8.568 pour le député sortant, sur 15.343 votants. La position de Valon allait en s'effritant : en 1898, il n'obtient plus que 6.496 voix sur 27.515 votants (il n'y a plus qu'une circonscription à Cahors) au premier tour et 293 voix au scrutin de ballottage.

Il renonce désormais à la compétition électorale et meurt le 1er juillet 1902 à Cahors à l'âge de 67 ans.